Centrale de cogénération en 2017 à Sacré-Cœur

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Dès 2017, une centrale de cogénération sera mise en service dans la municipalité de Sacré-Cœur, à l'extrême ouest de la Côte-Nord. De l'électricité y sera produite à partir de résidus ligneux, surtout composés d'écorce.

Il s'agit d'un investissement de 50 millions de dollars du consortium Bioénergie Sacré-Cœur, composé de trois partenaires.

Le principal investisseur est la firme Hydroméga Énergie, qui assumera 70 % de la facture et qui récoltera ainsi la majeure partie des bénéfices.

Les deux autres partenaires sont l'entreprise Boisaco, qui opère une scierie et produit du bois d'œuvre à Sacré-Cœur, et le conseil de bande d'Essipit. Ils financeront à parts égales 30 % du projet.

Marc Genest, directeur du développement au conseil de bande d'Essipit, perçoit cet investissement d'un bon œil.

« 30 % des bénéfices du projet vont rester dans la région. D'autres entreprises peuvent se greffer autour, au niveau du transport. Ça va générer des revenus intéressants », estime-t-il.

La centrale aura une puissance installée de 9,9 mégawatts. L'énergie sera principalement générée par de l'écorce, à partir des résidus produits à même les installations existantes de Boisaco.

Ces résidus ligneux seront brûlés à l'intérieur du nouveau bâtiment qui sera équipé d'une chaudière à vapeur. Celle-ci alimentera une turbine qui produira l'électricité. L'entreprise Boisaco utilisera la vapeur produite par la bouilloire pour sécher le bois, d'où le principe de cogénération.

Le consortium a signé un contrat d'approvisionnement de 25 ans avec Hydro-Québec Distribution, il y a deux semaines.

L'électricité produite par la turbine sera acheminée à la société d'État qui pourra en disposer selon la demande des clients.

La construction de la centrale est prévue pour 2016. Ses activités doivent débuter au plus tard en mars 2017. La centrale emploiera une dizaine de travailleurs.

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