« Nous avons construit plus de 8 500 habitations dans la région de la capitale nationale. »

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Cet entrepreneur général de Gatineau réalise des projets depuis plus d’une trentaine d’années. « J’avais 19 ans lorsque j’ai bâti un premier immeuble de 6 logements », se souvient M. Desjardins. L’ACQ Outaouais a désigné Brigil, entreprise de l’année 2015, lors du Congrès tenu à Tremblant, l’automne dernier.

Grâce à son père Gabriel, il a toujours eu la flamme d’entrepreneuriat. « Son garage était mon terrain de jeux et c’est là que j’ai appris le sens des affaires », raconte M. Desjardins dont le nom de l’entreprise a été formé par la deuxième syllabe du prénom de son père « Bri» et son  prénom Gilles, dont il n’a conservé que les trois premières lettres.

Le jeune entrepreneur aura l’occasion, avec sa conjointe Céline, de construire d’autres immeubles et de vendre des propriétés : « Nous vivions bien installés dans notre condo modèle et prenions bien soin de tout ranger et de tout mettre à l’ordre avant de recevoir les futurs acheteurs. »

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Toujours en croissance

L’entreprise n’a cessé de croître au fil des années. Elle compte une centaine d’employés et a été désignée Employeur de choix au Québec en 2014 par la firme Aon Hewitt. « L’équipe de Brigil a construit plus de 8 500 unités (maisons unifamiliales et copropriétés) dans la région de la capitale nationale », précise avec fierté le président Gilles Desjardins. Les outils technologiques ne sont pas étrangers à une telle croissance et il faut bien admettre que les petits carnets et les crayons ont été remplacés par les cellulaires et les tablettes : « Nos contremaîtres ont rapidement adopté les téléphones portables et intelligents, ce qui permet une communication plus efficace sur les chantiers. »

Un grand projet : la Place des Peuples

Et si on lui demande de nous parler d’un projet qui lui tient à cœur, il répond sans hésitation : « la Place des Peuples ». Il s’agit de deux tours iconiques de 35 et de 55 étages qui devraient être construites au centre-ville de Gatineau. Pour M. Desjardins, une telle réalisation donnerait une nouvelle vie au Vieux-Hull et créerait de l’achalandage pour les commerçants. « Pour nous, c’est un projet d’envergure et je crois qu’il est important de ne pas trop se presser et surtout d’écouter la population. Ainsi, nous pourrons le bonifier et nous assurer de bien répondre aux besoins des Hullois et des Gatinois. »

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L’honnêteté avant tout

Lorsqu’on s’adresse à un entrepreneur, impossible de ne pas faire allusion à certains épisodes moins glorieux de l’industrie québécoise de la construction : « J’espère franchement que la commission Charbonneau aura servi de leçon et d’exemple à toutes les entreprises de construction au Québec. Dans un domaine comme le nôtre, l’honnêteté est primordiale pour ne pas perdre la confiance de la clientèle. » Et s’il avait une demande à faire à la ministre du Travail, ce serait que des organismes gouvernementaux comme la Commission de la construction du Québec continuent à accompagner les entrepreneurs pour ce qui concerne la formation professionnelle. « Nous devons constamment améliorer notre productivité et nos façons de travailler, et surtout, rendre encore plus sécuritaires nos chantiers. »

Bien implanté dans sa communauté, Gilles Desjardins se fait un devoir de soutenir les organismes en remettant des dons pour les aider à poursuivre leurs activités. Son plus grand souhait est de continuer à demeurer un chef de file de la construction résidentielle dans sa région : « Je veux laisser un héritage en contribuant au développement de plusieurs villes de l’Outaouais et permettre à des familles d’avoir accès à une propriété de qualité. »

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