Le rôle de l’agent d’intégrité

Vous souhaitez encadrer les pratiques d’affaires au sein de votre organisation ? Vous désirez faire preuve de rigueur dans l’implantation et l’application de processus favorisant l’éthique dans vos activités quotidiennes ?  Vous vous interrogez sur la personne dans votre équipe qui pourra vous prêter main-forte ? Vous allez certainement avoir besoin de nommer une personne-ressource, communément appelée « agent d’intégrité ».

L’agent d’intégrité est responsable de la promotion et de la gestion de l’implantation des moyens visant l’éthique en affaires. Il est également répondant au sein de l’organisation, pour la gestion des plaintes et des préoccupations liées à l’éthique.

L’agent d’intégrité est une personne-ressource en mesure d’accompagner l’organisation dans la démarche d’implantation et d’application de pratiques d’affaires éthiques.

1. Choisir la bonne personne pour combler cette fonction

Bien qu’aucune formation spécifique ne soit nécessaire pour exercer le rôle d’agent d’intégrité, plusieurs compétences et qualités personnelles sont requises. Les principales caractéristiques recherchées sont les suivantes :

Profil de l’agent d’intégrité

  • Est d’un abord facile
  • A un bon sens du jugement
  • Fait preuve d’intégrité
  • Est capable d’entretenir une relation de confiance avec les employés et membres de la direction
  • Peut faire preuve de tact
  • Est en mesure de faire preuve d’indépendance et d’impartialité
  • A un bon sens de l’écoute et du discernement
  • Est capable de discrétion dans l’exercice de ses fonctions.

2. Les principales responsabilités de l’agent d’intégrité

Agir comme personne-ressource
L’agent d’intégrité est la référence en matière d’éthique organisationnelle. En cas de doutes, d’interrogations ou de commentaires, les employés sont invités à le contacter afin de discuter de la situation qui les préoccupe.

Montrer l’exemple à travers ses comportements
Les faits et gestes de l’agent d’intégrité servent de modèle aux employés. De par ses responsabilités, il est primordial qu’il agisse en concordance avec les valeurs organisationnelles. Il devrait en tout temps prêcher par l’exemple !

Collaborer à l’élaboration et communiquer les outils et les nouveautés aux employés
L’agent d’intégrité collabore avec la direction à l’élaboration de tous processus et documents relatifs à l’éthique et à la saine gestion. Il est souhaitable qu’il soit responsable de présenter au personnel les nouveautés en ce sens.

Recevoir, analyser et traiter les plaintes
Un des principaux mandats de l’agent d’intégrité est d’effectuer le traitement des plaintes en lien avec les pratiques organisationnelles. À ce titre, il est fortement recommandé aux organisations d’élaborer et de publier auprès de leur personnel une politique de gestion des plaintes et des préoccupations éthiques.

Veiller à l’amélioration continue des pratiques et processus
L’agent d’intégrité se tient à l’affût des bonnes pratiques en éthique organisationnelle et propose des pistes d’amélioration continue à la direction lorsque nécessaire. En fonction des plaintes qu’il traite, l’agent d’intégrité est bien positionné pour s’interroger sur les mécanismes en place en matière d’éthique organisationnelle. Son rôle est de veiller à l’amélioration des processus de façon à les garder efficaces et bien alignés à la réalité organisationnelle.

3. La disponibilité de l’agent d’intégrité

En acceptant d’occuper ces fonctions, l’agent d’intégrité doit s’attendre à consacrer le temps nécessaire au traitement de chaque plainte, et ce, en plus de sa charge de travail normale. Ne pouvant pas prévoir le temps qui devra être consacré à remplir ses fonctions, l’agent d’intégrité devrait avoir un minimum de flexibilité. Lorsqu’une plainte est soumise, il devra la traiter dans les meilleurs délais. Ceux qui soumettent des plaintes s’attendent à ce qu’elles soient traitées en priorité. L’agent d’intégrité doit donc prendre le soin d’informer les plaignants, des délais réalistes requis pour le traitement de leurs plaintes.

4. Le principal défi selon l’agent d’intégrité de l’ACQ

« En qualité d’agent d’intégrité à l’ACQ, j’estime que le plus gros défi lié au traitement d’une plainte est de pouvoir l’analyser en se basant uniquement sur les faits et non les perceptions que je peux avoir à propos des individus en cause. Il est essentiel de demeurer objectif et impartial, en plus de mettre à l’épreuve son sens du jugement dans l’intégralité du processus de traitement d’une plainte. » Joseph Faye, directeur des Services corporatifs et agent d’intégrité de l’ACQ.

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