Travaux de restauration des clochers de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à Verdun

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Après la réfection de la toiture et l’exécution de travaux d’électricité et de plomberie, on s’affaire maintenant à restaurer les deux clochers de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, un bâtiment centenaire situé sur la rue Wellington à Verdun.

Le 4 août 2015, les représentants des médias étaient invités à escalader les 200 marches menant jusqu’aux plus hauts clochers de l’île de Montréal, ceux de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Entrepris le 3 juin, les travaux de 1,1 million de dollars ont été confiés à l’architecte Louis Brillant.

En 2015, la paroisse devra consacrer 830 000 dollars pour réparer le clocher nord de l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, située au coin des rues Wellington et de l’Église à Verdun.

La Fabrique de la paroisse devra aller en appel d’offres pour trouver un entrepreneur spécialisé afin de solidifier le clocher et de ravaler la maçonnerie. Les travaux requis seront répartis sur plus d’un an; de la fin avril 2015, après le dégel, jusqu’à l’automne. En 2016, le travail sera complété à l’aide d’échafaudages.

En pratique, on prévoit renforcer la base de la tour du clocher avec des tiges horizontales rattachées à la structure principale du bâtiment. Les joints de mortier de la maçonnerie du clocher devront également être refaits. L’opération est devenue indispensable pour assurer la sécurité du public et afin d’éviter des incidents malheureux.

Laurent Dugas, porte-parole du comité de soutien de la Fabrique, explique que le clocher de la tour nord est le plus exposé aux intempéries. De plus, il se trouve tout juste au-dessus de la bouche d’aération du métro. L’excavation effectuée lors de la construction de la station de métro de l’Église ainsi que les vibrations causées par les wagons ont possiblement affaibli le clocher au fil du temps.

À titre comparatif, le clocher sud est en meilleur état. Après avoir investi plus d’un million de dollars pour refaire la toiture et le système électrique depuis 2009, l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, reconnue pour sa valeur patrimoniale, nécessite encore plusieurs interventions majeures.

Rappelons que le comité mis sur pied il y a quelques années dans le but d’amasser des fonds et de coordonner les travaux a d’abord entrepris les réparations de l’enveloppe du bâtiment avant d’en restaurer l’intérieur. En 2015, la Fabrique devra desserrer une deuxième fois les cordons de la bourse afin de remettre à niveau l’orgue.

Dugas citait les explications de l’architecte en résidence de la restauration de l’Église, Louis Brillant, qui rencontrait, le mercredi 1er avril, les entrepreneurs intéressés à présenter des soumissions. Selon le responsable du comité de restauration, les entrepreneurs devront répondre à l’appel d’offres d’ici trois à quatre semaines, car les travaux doivent débuter le plus tôt possible afin de compléter le premier volet de la restauration avant l’hiver.

Restaurer l’enveloppe du bâtiment

«Depuis le début des travaux de restauration de l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, les administrateurs ont privilégié les réparations de l’enveloppe du bâtiment avant de restaurer l’intérieur», rappelle M. Dugas.

Le toit coulait et les infiltrations d’eau causaient d’énormes dégâts à l’intérieur du bâtiment. Par ailleurs, on a refait le système électrique, qui menaçait de causer des incendies. Enfin, cette année, on s’occupe du clocher nord dont l’état demeure préoccupant. «Aucune date n’est actuellement avancée pour la fenestration, mais on prévoit effectuer de tels travaux en 2017-2018», affirme-t-il, ajoutant que les trois grandes portes et le parvis nécessitent des réparations majeures.

André-Yanne Parent, représentante du Conseil du patrimoine religieux du Québec, rappelle l’octroi d’une subvention de 300 000 dollars pour la première phase de réparation du clocher et de 322 500 dollars pour une deuxième phase qui permettra de compléter le travail en 2016. Ces travaux seront tenus dans le cadre du programme d’aide financière à la restauration d’immeubles patrimoniaux à caractère religieux. Dans la région de Montréal, près de deux millions et demi de dollars ont été investis pour dix projets, dont ceux de l’Église Sainte-Geneviève à l’Île-Bizard et de l’Église Saint-Irénée dans le Sud-Ouest.

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