Photos : Denis Bernier
Organisé par le Mouvement québécois de la qualité, le colloque « Action Automatisation » a eu lieu à Montréal le 5 mai dernier et avait pour but de guider les entrepreneurs dans leurs démarches et leur faire bénéficier des conseils de ceux qui ont déjà pris le virage de l’automatisation avec succès.
Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, François Blais, a pris la parole devant quelque 150 participants réunis au Hyatt Regency Montréal. Il a souligné que le secteur manufacturier au Québec était en mutation et c’est pourquoi le gouvernement du Québec avait annoncé un investissement de 500 millions de dollars sur trois ans pour aider les entreprises.
« Pour demeurer compétitives, les entreprises québécoises doivent se tourner vers des solutions d’avant-garde, telles que l’automatisation de la production. Pour relever les défis de ce virage qui peuvent nécessiter des investissements majeurs dans de nouveaux équipements, il est primordial que des activités de formation appropriées soient mises en place pour favoriser l’acquisition de nouvelles compétences. Le gouvernement du Québec a pris l’engagement de favoriser l’équilibre entre les besoins des entreprises et les compétences de la main-d’œuvre disponible de même qu’un environnement propice à la relance de l’emploi », a déclaré M. Blais.
- Emploi-Québec de l’Île-de-Montréal
- Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ)
- Conseil national de recherches du Canada – Programme d’aide à la recherche industrielle (CNRC-PARI)
- Ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation
- Ville de Montréal.
Un colloque d’actualité
L’automatisation transforme le marché et favorise la création de nouveaux emplois qui requièrent généralement un plus haut niveau de compétences. On estime que 1,9 M à 3,5 M d’emplois (directs et indirects) seront créés grâce à l’automatisation autour du monde d’ici 2020.
Nombreuses sont les entreprises qui se questionnent encore sur la façon et les avantages de prendre ce virage qui devient de plus en plus évident. Le programme propose une conférence d’ouverture sur le lien étroit entre la compétitivité et l’automatisation et trois débats portant sur les enjeux de l’automatisation (perspective technique et capital humain, l’automatisation au quotidien et le financement) où participent des intervenants de premier plan, des chefs d’entreprises et des spécialistes en automatisation, le tout animé par Louis Duhamel, conseiller stratégique, Deloitte/Entreprises en croissance.
« Au moment où les organisations à travers le monde font face à une véritable révolution dans les façons de gérer et de produire des biens et services, les entreprises du Québec doivent accroître leur productivité, être plus innovantes et réaliser des gains durables si elles veulent demeurer compétitives », de soutenir Mme Johanne Maletto, directrice générale du Mouvement québécois de la qualité.
- 69,3 milliards de dollars en retombées directes et indirectes
- 14,1 % du PIB
- 90 % des exportations
- 30 % des investissements étrangers au Canada
- 760 000 emplois dont 470 000 emplois directs
- 55 % des dépenses en recherche et en développement
De gauche à droite : Louis Duhamel, conseiller stratégique, Deloitte/Entreprises en croissance, Johanne Beaulieu, directrice générale, Emploi-Québec de l’Île-de-Montréal, François Blais, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et Johanne Maletto, directrice générale, Mouvement québécois de la qualité.
« Nous avons triplé notre productivité avec la robotique. »
Luc Poirier
Directeur développement, comptes majeurs industriels – LUMEN.
