Dossier murs-rideaux – Le mât du Stade olympique : un chantier unique

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Vitreco participe actuellement à un projet d’envergure, soit la rénovation du mât du Stade olympique, aussi appelée la Tour de Montréal.

Le mât de béton, qui s’incline à 45 degrés, subit une transformation majeure pour devenir un immeuble de bureaux qui accueillera de nouveaux locataires dont quelque 1 500 employés de la division Accès D de Desjardins. Lors de notre visite du chantier en juillet, les travailleurs de Vitreco s’activaient sur l’installation du mur-rideau sur le côté est de la tour. Un chantier pas comme les autres qui a exigé un an de préparation.

« C’est un défi technologique, structurel et de géométrie, affirme Marc Bilodeau, vice-président de Vitreco. L’inclinaison du mât varie selon la hauteur. Il a fallu faire beaucoup de calculs, de dessins techniques pour mettre au point le mur-rideau. Les spécifications étaient très élevées. »

Marc Bilodeau de Vitreco

Selon Marc Bilodeau de Vitreco, la conception du mur-rideau du mât du Stade olympique représentait un défi technologique, structurel et de géométrie.

Vitreco a dû innover sur plusieurs plans. « On a fait scanner le stade par image de points afin d’obtenir une image en 3D. Cela nous a permis de déceler des conflits potentiels entre la structure et notre système de mur-rideau et d’apporter les correctifs nécessaires avant la fabrication », explique M. Bilodeau.

Vitreco a développé un nouveau type d’ancrage spécifique à ce projet pour fixer les panneaux de verre trempé laminé de 24 mm d’épaisseur. « On est parti d’une feuille blanche pour arriver au projet final », ajoute-t-il. Avant de procéder à l’installation, le fabricant a mené une série de tests qui se sont étalés sur plus de deux mois pour s’assurer de la solidité de son système. Vitreco a conçu un prototype pour reproduire un mur-rideau de deux étages dans les laboratoires du CLEB. De cette façon, le fabricant pouvait s’assurer que le produit respectait le devis de performance avant son installation sur le chantier. Il fallait qu’il résiste, entre autres, aux secousses sismiques et soit performant en termes d’étanchéité. « Pour cela, on a projeté de l’eau à l’aide d’un moteur d’avion. On l’a aussi soumis à des variations de température extrêmes », raconte M. Bilodeau.

Ce projet constitue « une belle expérience de chantier », selon lui. Il a dû assister à de nombreuses réunions avec les différents professionnels concernés par le projet, les architectes, les ingénieurs, de même que les entrepreneurs. Des gens de la Régie des installations olympiques (RIO) étaient aussi présents à ces rencontres. L’installation du mur-rideau devrait être achevée à l’automne. Desjardins, qui devrait occuper 7 étages de la Tour, soit près de 150 000 pieds carrés de superficie (environ 75 % de l’espace disponible du nouvel édifice), pourra alors entamer les travaux d’aménagement de ses espaces à bureaux. L’occupation est prévue à partir du deuxième trimestre de 2018.

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