CGC : durabilité et innovation

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MM. Alain Dumont, directeur de succursale d’Aurrea Signature, Terence Fréchette, représentant ventes architecturales, Mme Sofia Racanelli, représentante ventes architecturales et M. Benoit Dufresne, directeur de l’usine de Montréal de CGC Inc. ainsi que M. Francis Roy, président de l’ACQ lors du Banquet Reconnaissance de l’ACQ en septembre 2017. Crédit photo : Graphe Studio
Depuis 1907, CGC Inc. a comme mots d’ordre simplicité et durabilité afin de développer de nombreux produits et répondre aux besoins des clients (panneaux de gypse, produits de finition intérieure, plafonds acoustiques, produits de revêtement extérieur, etc.). C’est d’ailleurs, dans la catégorie Développement durable que s’est distinguée l’entreprise lors du Banquet Reconnaissance de l’ACQ en 2017.

Soucieuse de l’environnement, l’entreprise utilise l’évaluation du cycle de vie (LCA) pour déterminer l’impact de ses produits sur l’environnement incluant l’empreinte carbone. À l’avant-garde, elle a participé à la réalisation de plusieurs projets, dont le premier certifié LEED V4 au Canada. Les initiatives environnementales ne s’arrêtent pas là.

L'entreprise :

  • Met en valeur la désulfuration au gaz, procédé exemplaire dans la fabrication du gypse.
  • Produit elle-même son papier à partir de papier recyclé.
  • A mis en place un programme de réduction des déchets de fabrication de 50 % d’ici 2020. Cette cible a déjà été atteinte dans plusieurs usines.
  • A mis en place un programme de recyclage pour certains types de panneaux acoustiques.

Selon Terrence Fréchette, représentant architectural, l’entreprise investit beaucoup dans son Centre de recherche et d’innovation, ce qui a contribué au succès à long terme et à l’avantage concurrentiel de l’entreprise. « Nous avons notamment investi de nombreuses années pour développer un panneau de gypse plus léger, contenant moins de matière première que les panneaux standard, ce qui est favorable à l’environnement. »

Les produits de CGC se retrouvent sur une multitude de projets résidentiels et commerciaux à la grandeur du Québec. Chaque projet, qu’il soit de petite ou de grande envergure, représente de nombreux défis pour les entreprises d’aujourd’hui. Non seulement, elles doivent avoir de la maind’oeuvre qualifiée, elles doivent s’adapter aux normes, aux codes et au design dont les tendances changent rapidement. Cela est sans compter que les délais sont de plus en plus courts et que les questions des clients sont de plus en plus techniques.

Ces défis sont relevés par différents moyens et l’entreprise mise sur différentes priorités : la recherche et le développement bien sûr, le service à la clientèle, la santé et la sécurité, la formation des employés, une équipe de vente dédiée au marché québécois, un suivi continu aidé par la technologie cloud afin de partager les informations rapidement et sans contredit des gens d’expérience.

Un avantage concurrentiel

La reconnaissance donnée par l’ACQ est appréciée de l’entreprise. Bien que le développement durable fasse partie de l’ADN de l’entreprise et que cela représente un avantage concurrentiel, il est parfois difficile d’expliquer ce concept aux clients. Selon M. Fréchette : « la durabilité d’un produit et sa conception sont des notions plus intangibles. On ne peut présenter une fiche technique avec des données concernant le développement durable. La reconnaissance offerte par l’ACQ nous a aidés à propager le concept de durabilité et nous a donné une visibilité auprès de clientèles qui nous connaissaient moins. Cela nous a ouvert des marchés. » Comme l’entreprise dispose d’une usine au Québec, de nombreux matériaux fabriqués par CGC sont donc des produits de chez nous, ce qui laisse une empreinte écologique plus légère et favorise l’économie locale.

Un défi plus grand que les autres ?

M. Fréchette rêve du jour où les gouvernements et les codes du bâtiment feront plus de place aux nouvelles techniques et technologies. « Il ne faut pas avoir peur de l’innovation, les bâtiments en hauteur en bois massif en
sont de bons exemples », souligne-t-il. Il faut aussi selon lui se préparer aux impacts des changements climatiques. Il y aura dans l’avenir probablement plus de tempêtes, d’inondations et autres manifestations, ce qui l’amène à penser que le milieu de la construction devra adapter ses matériaux et ses techniques en conséquence.

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