Marc Dugré, président de Régulvar : un exemple à suivre

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Lors du Banquet Reconnaissance de l’ACQ tenu le 16 mars dernier, le milieu de la construction a récompensé M. Marc Dugré, président de Régulvar, pour son implication à l’ACQ et dans le milieu en lui décernant le prestigieux prix René-Lafontaine.

Son neveu, Jérôme Minier, directeur de l’ingénierie à la succursale de Laval de Régulvar, dit de son oncle : « en forêt, sous la pluie battante, il est capable de partir un feu et de l’entretenir. Ce qui donne une bonne idée de qui il est. »

Après avoir étudié en génie mécanique à l’Université de Sherbrooke, Marc Dugré, originaire de la région de Trois-Rivières, essaie de trouver du travail dans le domaine des pâtes et papier. « Malheureusement ou heureusement, en 1984, il n’y avait pas beaucoup d’emplois dans ce domaine, » se rappelle M. Dugré. Puis, il applique sur un poste chez Regulvar, une petite compagnie de régulation à Montréal. Après 2 ans, il part pour Québec prendre la direction d’une nouvelle succursale. Il sera à Québec de 1986 à 1999.

« À ce moment-là, je ne connaissais pas l’ACQ, dit M. Dugré. Mais, quand tu veux des contrats, tu as besoin d’aide. J’ai découvert la salle de plans de l’ACQ Québec et je suis devenu un client assidu ! »

En 1999, il accepte la présidence de Régulvar inc. et vient s’installer à Laval où l’entreprise a son siège social. « Pierre Maisonneuve, alors président de l’ACQ Laurentides, m’a approché pour que je l’aide à remettre à flot l’ACQ Laurentides qui battait de l’aile. Nous avons travaillé fort pour augmenter le membership, redresser les finances , fusionner avec l’ACQ Laval, aménager de nouveaux locaux à Sainte-Thérèse, etc. En 2005,
M. Dugré devient président de l’ACQ Laval/Laurentides et y restera jusqu’en 2010.

Son expérience du côté financier aidant, l’ACQ Provinciale lui offre, en 2010, le poste de vice-président finances, poste qu’il a occupé jusqu’en 2015. « J’ai beaucoup appris lors de mon passage à l’ACQ Provinciale. J’ai participé à des commissions parlementaires, j’ai fait partie du Comité des entrepreneurs spécialisés, du Comité Immeuble, du Comité de discipline puis du Comité d’appel du BSDQ et j’ai contribué à la mise en place du Programme Intégrité de l’ACQ. Oui, j’ai donné de mon temps à l’ACQ, mais j’ai appris énormément. »

Modèle dans le milieu

Il fallait aussi être audacieux pour s’impliquer dans une entreprise en immotique qui en était alors à ses balbutiements. D’une quarantaine d’employés en 1985, l’entreprise en compte aujourd’hui plus de 600 et compte une dizaine de succursales au Québec et en Ontario.

Chef de file en immotique, Régulvar est reconnue pour son expertise et son expérience en intégration de systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, d’éclairage, de contrôle d’accès et de vidéosurveillance pour optimiser la performance des bâtiments. Son siège social à Laval est non seulement un exemple de cette intégration, mais il sert également de projet de démonstration pour que les clients puissent voir les différentes possibilités offertes par l’entreprise.

L'avenir de la construction

S’il avait un conseil à donner aux jeunes entrepreneurs, Marc Dugré leur dirait de ne pas copier ce qui se fait, mais d’innover. « Le milieu de la construction est plein de potentiel. Par contre, on est en retard technologiquement parlant. Avec l’arrivée du BIM, des processus LEAN, de la robotisation, de l’intelligence artificielle entre autres, il va y avoir de grands changements et les jeunes entrepreneurs se doivent d’être au fait de ce qui se passe pour pouvoir innover et améliorer les méthodes. »

Un sens de l'humour apprécié

Les gens qui l’ont connu à l’ACQ Provinciale gardent le souvenir d’un homme qui aimait jouer des tours et raconter des histoires pour faire rire. « Imaginez que je tentais de rendre la lecture des états financiers intéressants en y ajoutant de l’humour ! »

Plusieurs anecdotes ont circulé, dont la fois où il a fait le guide touristique dans un autobus menant les participants des Rendez-vous ACQ de l’hôtel au restaurant à Saguenay.

« J’ai beaucoup aimé mon expérience à l’ACQ et si c’était à refaire, je recommencerais n’importe quand », conclut M. Dugré.

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