MYRIAM BALLARDApprentie couvreuse niveau 2Toitures CoutureAprès avoir jasé quelques minutes avec Myriam Ballard, on a fait le plein d’énergie. Parce que de l’énergie, elle en a à revendre. Apprentie couvreuse niveau 2, Mimi pour les intimes, a trouvé la passion qui fait en sorte que se lever chaque matin à 4 h n’est pas une corvée.
Après avoir fait mille et un métiers dans la restauration, elle découvre enfin sa voie en 2016 en débutant comme couvreuse dans le milieu résidentiel, « dans le bardeau » comme elle vous dirait. Après avoir eu la piqûre, elle se dirige dans le milieu industriel, commercial et institutionnel. À l’emploi de Toitures Couture depuis mars 2018, elle n’a que d’éloges pour son employeur et ses coéquipiers. « Mon métier est vraiment valorisant, j’ai découvert le travail et la vie dehors. J’ai aussi rencontré de vrais professionnels et une famille. Tu passes tellement de temps avec tes collègues qu’ils deviennent une 2e famille. » De son propre aveu, le métier comporte ses inconvénients comme tout métier. La température n’est pas toujours parfaite pour travailler dehors, mais les avantages et le plaisir qu’elle a à travailler sont beaucoup plus importants.
Pourquoi avoir choisi ce métier plus qu’un autre dans le milieu de la construction ? Pourquoi pas ! À cet effet, elle a un conseil avisé : « Essai, tu vas voir si tu aimes cela. Dès mon jour 1, j’ai vu que c’était pour moi ». Si ce conseil peut sembler simple, il n’en est pas moins juste. Selon Myriam, une fois entrée dans l’industrie de la construction, les femmes se mettent beaucoup de pression sur les épaules pour montrer qu’elles sont capables : « Sur un chantier, dans ton équipe de travail, il faut être à l’écoute des personnes qui t’aident ».
De la persévérence
Le métier de couvreuse n’est pas facile, mais en suivant un principe que Myriam a appliqué, tout est possible puisqu’elle a persévéré malgré les embûches : « Quand on se fixe de grands défis, quand on fixe la barre haute, le succès vient avec et c’est très gratifiant ». Aujourd’hui, bien qu’elle peut presque tout faire comme ses coéquipiers, il lui reste beaucoup de choses à apprendre puisqu’il y a de nombreuses étapes à suivre pour finaliser un toit. Bien accueillie chez Toitures Couture, elle demeure la seule femme dans son équipe. Elle croit qu’elle complète bien l’équipe de travail et qu’elle crée une sorte d’équilibre. Les forces et les faiblesses des uns et des autres forment un tout.
Son expérience de vie et de son métier l’a amené à réfléchir et elle serait portée à donner un conseil aux hommes dans le milieu : « Laissez la chance aux femmes de vous montrer qu’elles sont capables, il y a des femmes épatantes partout ». Aux jeunes qui ne savent pas exactement si le métier de couvreur leur convient, elle leur expliquerait que dans les cours offerts au diplôme d’études professionnelles, il n’y a pas de module Ambiance de travail, mais que cet aspect de son travail est très important.
Finalement, a-t-elle un conseil à donner aux femmes qui aimeraient aller dans un métier de la construction ? Trois mots qui disent tout : « Tout est possible ! »
Si le métier de couvreur vous intéresse, trois centres professionnels offrent la formation : Châteauguay, Québec et Laval.
