M. Alexandre Fradet, technicien responsable division portes de garage (actionnaire), Mme Sonya Fradet, présidente, M. Steven Tremblay, chargé de projet et Mme Anne-Sophie Chabot, adjointe à l’administration. © Photographes Commercial
Combien d’entreprises en construction peuvent affirmer avec fierté avoir à son actif près de 30 % de personnel féminin ? Très peu, c’est certain. Avalex est pourtant l’une d’elles.
Depuis 18 ans maintenant, Avalex, entreprise de la région de Québec, offre des services de portes de garage et de peinture. Bon an mal an, parmi les quelque 50 employés de l’entreprise, entre 12 et 15 d’entre eux sont des femmes. Cet excellent ratio, Steven Tremblay, chargé de projet pour l’entreprise, n’a pas pris le temps de l’analyser, car pour lui, cela va de soi : « on a commencé par embaucher une femme, cela s’est bien passé, puis, deux, puis trois ».
En lui parlant, on comprend bien que les femmes sur ses chantiers ne représentent pas de difficulté. Si au départ, ses employés pouvaient avoir certaines difficultés (certains hommes n’étaient pas habitués à travailler avec des femmes), ces difficultés se sont estompées. Selon lui, aujourd’hui tout est accessible pour les femmes, les mentalités ont changé et elles ont plus de facilité grâce à de l’équipement spécialisé.
E résumé : simplicité
Parler des femmes qui travaillent dans son entreprise semble être naturel pour M. Tremblay. Pour lui, tout est simple. Rien ne distingue les femmes des hommes qui travaillent pour lui puisqu’il les traite de la même façon. Que ce soit un homme ou une femme, ce sont les mêmes critères qui définissent si c’est un bon employé : sa productivité, la qualité de son travail, son attitude, etc. De plus, dit-il : « Les femmes apportent de la bonne humeur et une belle dynamique sur les chantiers et il ne faut pas se cacher qu’elles font un travail de qualité ».
Si intégrer les femmes dans son entreprise ne représente plus un défi, trouver de la main-d’oeuvre qualifiée et la conserver en représente tout un. Le bassin de la main-d’oeuvre a ouvert trois fois au cours de la dernière année pour le secteur de la peinture dans sa région. Il est difficile de garder sa main-d’oeuvre lorsqu’on a une baisse de contrats, la variété des contrats est alors une solution possible. Avalex effectue des travaux de peinture à l’intérieur des bâtiments, mais aussi de la pose de tapisserie et de la peinture en hauteur dont récemment une tour de 180 pieds.
À l’inverse, il est parfois aussi difficile d’obtenir de la main-d’oeuvre qualifiée lorsqu’on a beaucoup de contrats. Avalex a récemment obtenu le contrat de peinture de la salle de spectacle, la salle de bal et les chambres du nouveau Capitole, les chambres du Château Frontenac et la peinture du nouvel hôtel du Club Med du Massif à Charlevoix (phase 1). Tout un défi ! Pour y faire face, M. Tremblay essaie de jongler avec les horaires de ses employés afin de ne pas les faire travailler la fin de semaine. Un atout certain pour la rétention des employés.
Les propriétaires de l’entreprise, Sonya et Alexandre Fradet, ont de quoi être fiers : leur entreprise représente un exemple d’intégration et de réussite.
