Construction IC/I au Québec : les chantiers en pleine effervescence !

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L’accélération des investissements annoncés par le gouvernement du Québec dans les infrastructures publiques a certes aidé à cette effervescence. Un peu partout sur le territoire, de nouvelles écoles primaires sont construites, des centres hospitaliers sont rénovés ainsi que des campus d’université et de nombreuses maisons des aînés verront aussi le jour au cours des prochaines années.

De plus, le Plan québécois des infrastructures 2020-2030 (PQI) planifie des investissements de plus de 130 milliards de dollars sur 10 ans. Quatre priorités sont mises de l’avant dans l’élaboration du PQI 2020-2030 : l’éducation, avec l’ajout de 5,9 milliards de dollars; le transport collectif, avec l’ajout de 3,3 milliards de dollars, la santé, qui bénéficiera de 2,9 milliards de dollars et la culture.

Le tableau de bord des projets d’infrastructure du Secrétariat du Conseil du trésor permet au grand public de suivre les projets d’infrastructure de 20 millions de dollars et plus inscrits au Plan québécois des infrastructures. Selon les données mises à jour le 18 février 2021, nous avons regroupé les projets selon trois grandes catégories, soit l’agrandissement et la construction d’écoles, les aménagements des hôpitaux et les projets majeurs dans les différentes régions du Québec.

Agrandissement et construction d’écoles

Priorité du PQI accélérée par la Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure, l’agrandissement et la construction d’écoles au Québec sont déjà en cours.

Laval • Laurentides

École secondaire du Centre de services scolaire de Laval (secteur Pont-Viau)

Le projet consiste en la construction d’une école secondaire d’une capacité d’accueil de 2 150 places-élèves à Laval, dans le secteur de Pont-Viau.

  • Gestionnaire du projet : Société québécoise des infrastructures
  • Fin des travaux : septembre 2022
  • Coût : 233,1 M$

Montérégie

École primaire du Centre de services scolaire Marie-Victorin – Longueuil

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© Centre de services scolaire Marie-Victorin

Le projet consiste en la construction d’une école primaire à Longueuil, dans le secteur Sacré-Coeur, sur le territoire du centre de services scolaire Marie-Victorin. Deux classes de maternelle 4 ans, quatre d’éducation préscolaire et 24 d’enseignement primaire sont prévues.

  • Gestionnaire du projet : Centre de services scolaire Marie-Victorin
  • Fin des travaux : mai 2021
  • Coût : 20,8 M$

Soulignons également la construction d’un pavillon de médecine personnalisée et de recherche translationnelle à l’Université de Sherbrooke. Ce pavillon aura une superficie de 5 973 m2 nets sur cinq étages. La fin des travaux est prévue en décembre 2022 et le coût est de 35,5 M$.

Aménagements d'hôpitaux

Autre priorité du PQI, le réaménagement ou l’agrandissement des établissements du réseau de la santé et des services sociaux se concrétise dans plusieurs régions du Québec.

Estrie

Hôpital de Fleurimont, Centre mère-enfant et service d’urgence

Le projet consiste à regrouper dans une nouvelle construction, sur le site de l’hôpital Fleurimont, l’ensemble des secteurs qui offrent des soins aux mères et aux enfants ainsi que les services d’urgence.

  • Gestionnaire du projet : Société québécoise des infrastructures
  • Fin des travaux : juin 2024
  • Coût : 328,8 M$

Outaouais • Abitibi • Nord-Ouest du Québec

Hôpital de Rouyn-Noranda – Radiothérapie

Un centre intégré de cancérologie sera construit au pavillon Lemay-Juteau de l’hôpital de Rouyn-Noranda. Ce centre aura une superficie brute totale d’environ 3 400 m2.

  • Gestionnaire du projet : Société québécoise des infrastructures
  • Fin des travaux : début avril-fin juin 2021
  • Coût : 49,9 M$

Québec

Hôpital de l’Enfant-Jésus, complexe hospitalier

Le projet consiste à construire de nouveaux bâtiments sur le site de l’hôpital de l’Enfant-Jésus et à réaménager certains espaces existants.

  • Gestionnaire du projet : Société québécoise des infrastructures
  • Fin des travaux : décembre 2025
  • Coût : 1 967,5 M$

Projets dans les régions

En plus des écoles et des hôpitaux, les projets mis de l’avant dans les différentes régions du Québec concernent autant les infrastructures touristiques que celles reliées au transport, à la culture, au développement du sport et aux municipalités.

Bas-Saint-Laurent • Gaspésie • Les Îles

Villa Fraserville, Centre Jeunesse Rivière-du-Loup

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© SQI

Il s’agit du réaménagement et d’une mise à niveau des unités existantes ainsi qu’un agrandissement du bâtiment.

  • Gestionnaire du projet : Société québécoise des infrastructures
  • Fin des travaux : novembre 2020
  • Coût : 21,5 M$

Estrie

Station touristique Owl’S Head – Mansonville

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© Destination Owl’s Head

Il s’agit de la modernisation des infrastructures actuelles et de l’ajout d’installations récréotouristiques, de même que la mise en place d’hébergements intégrés et adaptés afin d’en permettre l’accès durant les quatre saisons.

  • Gestionnaire du projet : Destination Owl’s Head inc.
  • Fin des travaux : avril 2025
  • Coût : 161,9 M$

Mauricie • Bois-Francs • Lanaudière • Centre-du-Québec

Stations de traitement d’eau potable – Shawinigan

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© Ville de Shawinigan

Deux usines seront construites afin de traiter les eaux du lac à la Pêche et du lac des Piles, dans le cadre de la mise aux normes des installations d’approvisionnement en eau potable de la Ville de Shawinigan.

  • Gestionnaire du projet : Ville de Shawinigan
  • Fin des travaux : décembre 2020
  • Coût : 64,1 M$

Montérégie

Bromont, Montagne d’expériences

Le projet consiste à l’agrandissement et à la modernisation des infrastructures d’accueil et d’accès à la montagne, et à la mise en place d’hébergements adaptés afin d’en permettre l’accès durant les quatre saisons.

  • Gestionnaire du projet : Bromont, montagne d’expériences
  • Fin des travaux : mai 2025
  • Coût : 75,7 M$

Montréal

Oratoire Saint-Joseph

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© Reproduit avec la permission de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.

Le projet consiste en la construction d’un pavillon d’accueil, la restauration du carillon et l’aménagement de la Place de la Sainte-Famille, la reconfiguration du jardin monumental et la remise en lumière du site ainsi qu’en la rénovation du musée et l’aménagement d’un centre d’interprétation dans l’entre-dôme de la basilique.

  • Gestionnaire du projet : Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal
  • Fin des travaux : décembre 2022
  • Coût : 79,2 M$

Nord-Est du Québec

Installations de la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire

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© Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire s.e.c.

Le projet a pour but d’accroître la capacité des installations de la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire et de réaliser des travaux relatifs à la conformité environnementale de son site, dans un contexte de croissance de ses activités.

  • Gestionnaire du projet : Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire s.e.c.
  • Fin des travaux : décembre 2022
  • Coût : 180,0 M$

Outaouais • Abitibi • Nord-Ouest du Québec

Aéroport régional de Rouyn-Noranda

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© Ville de Rouyn-Noranda

Il s’agit de l’agrandissement et de la mise à niveau de l’aéroport.

  • Gestionnaire du projet : Ville de Rouyn-Noranda
  • Fin des travaux : septembre 2021
  • Coût : 37,2 M$

Québec

Installations d’accueil des croisiéristes internationaux

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© Administration portuaire de Québec

La construction d’un terminal de croisières permanent au quai 30, dans le secteur de l’Estuaire du port de Québec, permettra de doubler la capacité d’accueil, de combler les besoins logistiques pour les activités d’embarquement et de débarquement ainsi que d’augmenter la capacité des infrastructures, pour accueillir 400 000 croisiéristes d’ici 2025.

  • Gestionnaire du projet : Administration portuaire de Québec
  • Fin des travaux : juillet 2021
  • Coût : 30,0 M$

Saguenay • Lac-Saint-Jean

Palais de justice de Roberval

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© SQI

Le projet comprend la rénovation et l’agrandissement du bâtiment actuel ainsi que la démolition de l’ancien établissement de détention.

  • Gestionnaire du projet : Société québécoise des infrastructures
  • Fin des travaux : février 2023
  • Coût : 66,2 M$

Construire en région

Le Groupe Raymond est un conglomérat d’entreprises oeuvrant dans le domaine de l’enveloppe du bâtiment et qui compte aujourd’hui plus de 300 employés. Il est composé de trois grandes divisions, soit Toitures Raymond et associés, Revêtement extérieur Raymond ainsi que les Entrepreneurs généraux Raymond et associés.

Comptant des bureaux à Amos, Gatineau, Montréal, Ottawa et Québec, les dirigeants de l’entreprise sont bien placés pour connaître les réalités de la construction selon les différentes régions. M. Alain Raymond, président fondateur de l’entreprise, nous a donné quelques pistes afin d’être toujours fin prêt à répondre à la demande, peu importe où sont bâties les constructions qu’ils doivent mener à terme.

« Le plus important, c’est la planification, souligne-t-il d’emblée. Nous gardons plusieurs de nos produits en inventaire dans nos bureaux satellites. Ainsi, si l’architecte qui travaille sur un chantier à Amos désire une couleur de matériaux particulière, c’est plus rentable pour nous de l’avoir en stock sur place que de devoir l’envoyer de notre usine de Gatineau à un prix très élevé. »

Carolyne Filion

« Il faut savoir s'adapter. »

M. Alain Raymond, président fondateur de Groupe Raymond

© Groupe Raymond

« Il faut aussi savoir s’adapter, continue M. Raymond. Dans une région comme l’Abitibi par exemple, où les villes sont souvent à 100 km les unes des autres, s’associer à des fournisseurs locaux est la clé du succès. Par exemple, pour les divisions Toiture, nous utilisons une membrane thermosoudée avec du propane. En utilisant les services d’un distributeur de propane de la région, nous sauvons non seulement des coûts, mais nous démontrons également que nous nous impliquons dans la communauté plutôt que de balayer de la main l’expertise présente sur place.

« Il faut dire que le sentiment d’appartenance est très fort en région comparativement à Montréal ou à Gatineau. Donc, en démontrant notre engagement dans la communauté, par exemple, en étant membre de la Chambre de commerce, et en étant à l’écoute des besoins particuliers de la région dans laquelle on s’établit, comme le climat spécifique à cette région, on arrive à faire notre place et à établir des relations de confiance avec les gens. C’est ce qui fait notre force », conclut-il.

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