La cohabitation des générations

La cohabitation des générations
Mélissa Gilbert, CRHA
Mélissa Gilbert, CRHA
Chroniqueur Actualités

C’est toute une richesse dans une entreprise de côtoyer des baby-boomers, des X, des Y et maintenant des Z. Et les milléniaux dans tout ça, qui sont-ils ? Comment s’assurer que ce mélange générationnel travaille dans l’harmonie et est bénéfique ?

Les baby-boomers

D’abord, les baby-boomers, nés entre 1946 et 1965, sont les plus âgés sur le marché du travail et gèrent la majorité de nos entreprises. Ils sont les bâtisseurs de nos grandes institutions, ils travaillent dur et adoptent des valeurs plus traditionnelles. La hiérarchie et les règles sont respectées.

La génération X

La génération X (1965-1980) quant à elle a décidé de rester plus longtemps à l’école pour mieux se tailler une place sur le marché du travail. Entre deux grandes crises économiques, les X ne cherchent pas seulement un emploi, mais des défis qui répondent à leurs besoins.

Les milléniaux

Ensuite, viennent les milléniaux qui englobent à la fois la génération Y et la génération Z. Ils seront majoritaires sur le marché dans les prochaines années, alors à quoi faut-il s’attendre ? D’abord,
les Y, qu’on surnomme la iGénération, sont nés avec l’internet entre 1980 et 1995. Ils sentent qu’ils détiennent une voix, qu’ils ont un grand pouvoir d’influence. Vous voulez les séduire ? Demandez-leur leur opinion, écoutez-les ! Cette génération a aussi comme mot d’ordre flexibilité et liberté. On oublie ici le traditionnel
9 à 5 et pas question de se rendre au bureau tous les jours. L’équilibre travail-famille a émergé avec les X, mais il est primordial avec les Y. L’esprit entrepreneurial de ces jeunes les amène à vouloir plus d’autonomie; on doit leur faire confiance.

La clé du succès : prendre le temps de se connaître, être ouvert aux différentes façons de travailler et s’assurer d’une communication ouverte.

Quels sont les facteurs de motivation de la dernière génération à entrer sur le marché du travail ?

La force des Z est la communication. Cette génération, née entre 1995 et 2010, recherche un style de leadership qui prône le dialogue. Ces jeunes s’attendent à une rétroaction fréquente de leur supérieur. La cohésion entre leurs valeurs personnelles et celles au travail sont d’une grande importance. Leur soif d’apprendre et de progresser amène les Z à prendre des postes de gestion très tôt dans leur carrière. Avoir un patron plus jeune que soi peut générer des conflits. Dans un tel cas, l’ouverture et la compréhension sont de mises.

Au quotidien, comment peut-on faire cohabiter ces 4 générations ?

Il faut comprendre que l’autre ne voit pas les choses de la même façon puisque les valeurs diffèrent considérablement. Ces éléments feront découvrir à tout un chacun combien les générations peuvent s’apporter beaucoup entre elles. L’effort doit se faire des deux côtés. S’intéresser à comment les baby-boomers font les choses et voir comment on peut l’adapter aujourd’hui. Contrairement à ces derniers qui passent toute leur carrière au sein d’une même entreprise, il faut être conscient que les milléniaux passent en moyenne 2 à 4 ans chez un même employeur. C’est tout un défi pour les entreprises !

Finalement, le choc des générations demande une grande humilité de part et d’autre. Chaque génération a sa particularité avec des valeurs qui lui sont propres. Tel que cité par l’écrivain britannique George Orwell « chaque génération se considère plus intelligente que la précédente et plus sage que la suivante. »

 

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