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Articles écrits par Paul Demers
Niveau moyen du sol d’un bâtiment et ses voies d’accès
Cette expression bien ancrée au Code de construction du Québec est une précision dictant des références importantes pour la portée réglementaire d’un bâtiment aux niveaux provincial et municipal. Pour un bâtiment, on s’y réfère principalement pour statuer le premier étage, son nombre d’étages et de plus, sous celui-ci, on devra exercer des protections sur l'alimentation en air pour les cages d'escalier et autres espaces des sous-sols.
Protection des câbles électriques dissimulés
Travailler à l’aveugle ne fait pas partie des bonnes pratiques bien sûr. Mais bien des ouvrages dissimulés dans les planchers, murs et plafonds des bâtiments peuvent prédisposer des risques à court, moyen et long terme. Voici un scénario d’exemple classique : pour placer un cadre sur un mur en guise de décoration, une personne incère une vis dans le mur et atteint un câble électrique dissimulé derrière la surface de finition en gypse. Les conséquences peuvent être multiples. Dans cet article nous ferons un survol de certaines règles et attentions à mettre en pratique pour s’éloigner des risques concernant les câbles électriques dissimulés dans les charpentes qui nous entourent.
Attention au radon et autres gaz souterrains !
L’ensemble des composantes de nos constructions est issu de la nature qui, elle, se présente à l’état solide, liquide ou gazeux. Nos sols sont fertiles et ce, à bien des égards même les plus malveillants puisque mis à part les masses de roc, de terre ou d’eau, ils peuvent dissimuler des gaz tels que l’azote, le dioxyde de carbone, l’oxygène, le méthane et le radon. Nos bâtiments doivent donc être munis de barrières en guise de protection contre les gaz souterrains pour préserver la santé des occupants des bâtiments.
Changements au Code de construction du Québec, chap. 1, 2015
La version du Code de construction du Québec, chap. 1 – Bâtiment et Code national du bâtiment – Canada 2015, obligatoire depuis le 7 juillet dernier, implique plusieurs ajustements pour les intervenants de l’industrie. Les changements touchent tant la structure du document que les solutions acceptables applicables aux constructions visées. Voici quelques lignes présentant l’orientation de ces changements.
Le contreventement d'une ossature de bois
Ériger une charpente durable passe par l’ajout de raidisseurs et contreventements à des endroits stratégiques sur les planchers, murs et toitures. Les charges mortes de la structure, les charges vives du mobilier et des occupants s’additionnent aux poussées latérales du vent, aux mouvements sismiques et aux accumulations de neige et sont très exigeantes pour les charpentes. Voici quelques repères pour favoriser la rigidité structurale.
Niveaux de dégagement sur un toit
Les toitures sont abondantes d’équipements techniques liés à diverses spécialités. Les services comme l’électricité, la plomberie et la ventilation prolifèrent sur un toit et requièrent des distanciations avec la partie courante des toits pour favoriser la sécurité et l’étanchéité face à l’accumulation de neige et de pluie. Voyons ensemble quelques règles de dégagement à appliquer.
Protection de la lame d'air d'un contre-mur en maçonnerie
Comme la majorité des assemblages de murs extérieurs, un contre-mur en maçonnerie agissant comme premier plan de protection requiert un espace d’aération et de drainage pour évacuer les surplus d’humidité
sous forme liquide ou gazeuse.
Armature en acier ou composite ?
Profilée, dissimulée et invisible, l’armature incorporée à une masse de béton contribue grandement à l’aspect structural d’un bâtiment, agissant un peu comme le squelette du corps humain.
Ventilation d'un revêtement extérieur en bois massif
Les revêtements en bois massif nécessitent des dispositions stratégiques afin de favoriser longévité et esthétisme. Il n’est pas rare que des complications apparaissent même dans les premières années de vie du bâtiment.