Articles écrits par Valérie Mallette

L’enjeu du manque de travailleurs sur les chantiers et les lacunes de productivité de l’industrie ont mené à un important exercice de réflexion de la part de l’Association de la construction du Québec dans la recherche de solutions pour rendre l’industrie plus attrayante et plus dynamique.

Saviez-vous qu’un salarié diplômé d’un programme de formation professionnelle (DEP) va demeurer deux fois plus longtemps sur les chantiers que celui ayant intégré l’industrie par l’entremise d’une autre mesure ?

Débutons par un petit rappel des règles applicables à l’industrie de la construction en matière de mobilité de la main-d’œuvre. Lors de l’embauche d’un nouveau travailleur, l’entrepreneur peut uniquement l’affecter sur des chantiers de construction provenant de sa région de domicile, tel qu’il apparaît sur son certificat de compétence.

Nul besoin de rappeler que le monde du travail au Québec se retrouve confronté à une pénurie de main-d’oeuvre et que les défis reliés au recrutement des travailleurs sont bien présents sur les chantiers de construction. En effet, malgré les nombreux affichages de postes, il n’y a pas de candidats suffisants pour combler le nombre de postes vacants. L’étude réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton1 le confirme : il manquera en moyenne 20 000 travailleurs par année pour combler la demande dans l’industrie de la construction et cela, pour les 10 prochaines années.