Continuer de jouer pleinement le rôle de leader qui nous revient

Manon Bertrand
Manon Bertrand
Chroniqueur Actualités

Depuis bientôt 4 ans, j’ai le privilège, à titre de présidente de l’ACQ, de m’adresser à vous dans cette chronique du magazine Construire et sur le portail ACQConstruire.com. Aujourd’hui, je signe ma dernière chronique, car mon mandat de présidente se terminera en octobre prochain. Vous me permettrez de vous présenter mon ultime point sur l’état de notre industrie, mais aussi de partager mes impressions sur mes 4 années à la tête de l’ACQ.

Dans ma première chronique, en 2013 j’écrivais : l’ACQ doit se positionner comme un incontournable de notre industrie et pour y arriver, il faut jouer pleinement le rôle de leader qui nous revient. Je savais déjà que mon rôle à la présidence s’amorçait avec de nombreux défis.

J’ai dû d’ailleurs sauter dans un train déjà en marche avec : le début des audiences de la commission Charbonneau, la relance de la négociation des conventions collectives IC/I après la grève de la construction de juin 2013, et les premiers signes d’un ralentissement de l’activité dans l’industrie annoncés par la baisse des heures déclarées à la CCQ, l’abolition du placement syndical et l’entrée en vigueur du carnet de référence de la main-d’œuvre et le dépôt d’un rapport assez critique sur la présence des femmes sur nos chantiers par le Conseil du statut de la femme. Ajoutons à cela un changement de parti au pouvoir à Québec avec toutes les réformes gouvernementales que cela suppose (révision des plans de garantie, loi sur l’intégrité, attestation de Revenu Québec) et la liste continue. C’était la tempête parfaite, quoi !

Il s’agissait là de merveilleux défis pour la première femme présidente de la plus grande association multisectorielle dans l’industrie ! Il fallait s’occuper de tout cela tout en maintenant les rênes de l’entreprise familiale.

Il est difficile de faire un bilan complet dans une chronique. Ce que je peux dire, c’est que les entrepreneurs ne l’ont pas eu facile au cours des dernières années. Parfois, on peinait à trouver quelqu’un qui avait réellement à cœur les intérêts de l’industrie de la construction. Il aura fallu faire de nombreuses représentations pour s’assurer que tous les entrepreneurs n'étaient pas mis dans le même panier que ceux qui faisaient les manchettes à la commission Charbonneau. Il a aussi fallu trouver des moyens pour afficher notre intégrité, rebâtir notre réputation et retrouver la confiance du public et des donneurs d’ouvrage.

Et non, tout n’est pas réglé. Il y aura bien d’autres défis au cours des années à venir : travailler à faire réduire la réglementation gouvernementale et les délais de paiement, assurer le développement économique de l’industrie, pour n’en nommer que quelques-uns. Je n’ai aucun doute qu’il y a beaucoup de travail qui attend mon successeur. J’ai toujours été à l’écoute de vos revendications et je suis restée à votre service. Je n’ai pas ménagé les efforts pour faire avancer notre industrie. J’ai contribué à ma manière à positionner l’ACQ comme un incontournable de notre industrie et à exercer le rôle de leader qui lui revient.

C’est bien beau de rappeler que la mission de l’ACQ est de défendre les intérêts des entrepreneurs, mais après coup, je dois vous l’avouer, c’est toute une mission !

Toutefois, selon un récent sondage auprès des membres, réalisé en décembre 2016 par la firme de sondage Léger, 88 % des membres sont satisfaits à l’égard de la façon dont l’ACQ remplit sa mission. Est-ce que je peux me permettre de dire : mission accomplie ?

En terminant, je tiens à souligner que tout au long de mon mandat, j’ai pu compter sur le soutien d’une équipe formidable, que ce soit nos entrepreneurs engagés dans nos instances ou le personnel partout à travers le Québec. J’y ai rencontré du vrai monde engagé dans la mission de l’ACQ.

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