Si l’année 2020 s’est terminée sur une bonne note avec un nombre d’heures travaillées équivalent à des trimestres prépandémie et l’adoption du projet de loi 66 visant l’accélération de certains projets d’infrastructures publiques, l’année 2021 s’annonce un peu plus houleuse. Alors que nous envisagions un retour des fêtes en mode préparation, nous avons plutôt été surpris par la menace de fermeture des chantiers pour une seconde fois en moins de 12 mois.
L’ACQ a travaillé sans relâche, sur tous les fronts, pour que les chantiers de construction poursuivent leurs activités. Cependant, malgré la menace, le gouvernement a plutôt opté pour une approche conciliante, en reconnaissant l’importance de la construction pour l’économie québécoise, mais en demandant aux entreprises de construction de limiter au maximum leurs activités tout en respectant leurs engagements. Résultat : plus de peur que de mal.
Si nous avons débuté l’année 2021 sur un pied d’alerte, l’équipe de l’ACQ promet de demeurer à l’affût tout au long de la prochaine année. Plusieurs dossiers chauds sont déjà inscrits à notre calendrier, en commençant par la négociation des conventions collectives. À ce sujet, nous avons entamé les discussions avec les représentants syndicaux avant même le début de l’année. Les parties ont déposé leurs demandes en janvier dernier. Toutefois, difficile à ce moment-ci de prédire l’issue de cette négociation. Comme les discussions ont débuté sur un ton cordial, nous ne pouvons que souhaiter que cela se poursuive ainsi et que nous en arrivions à une entente avant l’échéance.
Le projet de loi modernisant la Loi sur la santé et la sécurité du travail est un autre dossier qui nous préoccupe particulièrement en ce début d’année. Encore une fois, l’ACQ a démontré tout son leadership en regroupant les principales associations de l’industrie de la construction autour de positions communes dans le but de démontrer tout le poids de notre industrie. Ce projet de loi, s’il est adopté dans sa forme actuelle, pourrait avoir des conséquences majeures sur nos entreprises de construction, autant en ce qui a trait aux mesures de prévention qu’aux mesures de réparation sans oublier les dédales administratifs dans lesquels cela pourrait nous entraîner.
Comme à l’habitude, l’ACQ a déposé ses recommandations prébudgétaires pour le prochain budget du Québec qui sera déposé, si tout se déroule normalement, ce mois-ci. L’ACQ a déposé 22 recommandations regroupées au sein de 4 thèmes, soit : limiter la hausse des coûts de construction, la pénurie de la main-d’oeuvre et la formation, le virage technologique des entreprises en construction et la construction durable. Ces recommandations ont été bien accueillies de la part du cabinet des Finances. Nous avons bon espoir d’en retrouver quelques-unes dans le prochain budget Girard.
Par ailleurs, nous ne pouvons que nous réjouir de l’adoption du projet de loi 66 en décembre dernier. Non seulement ce projet de loi viendra pallier la perte des investissements dans le secteur commercial, il vient également reconnaître officiellement l’existence des problèmes de paiement du gouvernement. En effet, la présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia Lebel, a confirmé lors de l’étude du projet de loi qu’elle prenait très au sérieux cette situation et qu’elle allait tenter d’y remédier au cours des prochains mois. Une bonne nouvelle pour terminer l’année 2021 ne serait pas de refus !
En terminant, vous avez probablement observé notre nouvelle image de marque. Je ne peux que me réjouir de ce changement. Elle illustre que l’ACQ cherche toujours à se renouveler pour demeurer en symbiose avec ses membres et l’industrie. Un merci particulier à l’équipe de Parallèle avec qui nous avons travaillé pour opérer ce relooking et un énorme bravo à l’équipe des communications et du marketing de l’ACQ pour avoir su conjuguer continuité avec modernité.
