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Bilan de la présidence de Jean-François Arbour : de nombreux défis relevés avec succès !

Association de la construction du Québec
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© Photographes Commercial
Président de l’ACQ depuis 2020, Jean-François Arbour, ing., vice-président exécutif du Groupe Humaco, terminera son mandat en 2024. Nous lui avons demandé de faire le bilan de ses années de présidence à l’ACQ.

Quel bilan fais-tu de tes 3 années et demie à la présidence de l’ACQ ?

Mon passage de trois ans et demi en tant que président de l’ACQ a été une expérience incroyablement enrichissante ! Nous avons traversé des périodes de changement et de défis, mais aussi accompli de grands succès qui ont renforcé notre rôle dans le secteur. J’ai appris que l’avenir se bâtit par l’action
plutôt que par les paroles. L’intégrité, des opportunités inclusives et l’innovation sont les clés pour surmonter les obstacles. Nous bâtissons un héritage solide pour les générations futures et influençons très positivement notre secteur. Mon mandat m’a enseigné que notre puissance réside dans notre capacité à collaborer pour modeler l’avenir. 

Quelles ont été les grandes réalisations effectuées durant ton mandat ?

Mon mandat a été marqué par de nombreuses réalisations positives. Nous avons renforcé nos liens avec les membres, promu des initiatives de modernisation et de formation, consolidé notre position auprès des institutions gouvernementales et réalisé des avancées majeures pour les entrepreneurs.

Je pense notamment au problème des retards de paiement. Nous avons travaillé en collaboration avec le Secrétariat du Conseil du trésor pour établir un règlement d’application lié à la loi sur les organismes publics (Loi pour promouvoir l’achat québécois et responsable par les organismes publics) offrant ainsi une chance de résoudre partiellement le problème des délais de paiement.

De plus, notre architecture réglementaire complexe restreint la productivité et l’innovation. Nous avons donc entrepris des démarches pour moderniser cette structure et permettre une plus grande flexibilité dans les métiers. Ce projet de loi (R-20) en cours de rédaction est une opportunité cruciale pour aligner notre industrie sur les normes actuelles et assurer sa prospérité à long terme.

Et laquelle te rend le plus fier ?

Atteindre un record impressionnant en heures travaillées en 2022 a été un accomplissement majeur. C’est la troisième fois en seulement quatre ans que nous surpassons les records dans l’industrie de la construction. Cela témoigne de l’engagement exceptionnel de nos entrepreneurs et de la vigueur de notre secteur.

Ton mandat a commencé en avril 2020, en pleine pandémie de COVID-19.

Qu’est-ce qui a été le plus marquant durant ces « années COVID » ? Quels changements cela a-t-il apporté au milieu de la construction ? 

Les années marquées par la pandémie ont été un véritable défi. Quand j’ai débuté, je comptais poursuivre les initiatives en cours pour notre plan stratégique. Cependant, les circonstances ont exigé une réévaluation de nos priorités et l’adoption de nouvelles approches. Nous avons dû nous adapter à une situation sans précédent, catalysant l’innovation.

Selon toi, quelle initiative mise de l’avant par l’ACQ durant ta présidence a le plus aidé les entrepreneurs ?

De toutes les initiatives mises de l’avant par l’ACQ, l’initiative de modernisation que nous avons entamée serait définitivement l’une des plus bénéfiques pour les entrepreneurs. Cette démarche est menée avec une vision pour l’amélioration des conditions entrepreneuriales au Québec. Si cette initiative est adoptée, je crois fermement qu’elle représentera la plus grande avancée jamais réalisée pour les entrepreneurs et pour la prospérité de notre province. Elle ouvrirait de nouvelles opportunités, faciliterait les processus administratifs et créerait un environnement plus favorable à l’innovation et à la croissance des entreprises au Québec.

Que dirais-tu aux entrepreneurs de la construction après plus de 20 ans dans le réseau de l’ACQ ?

Aux entrepreneurs, je dirais que notre secteur regorge d’opportunités et de potentiel. Ensemble, nous avons prouvé notre capacité à surmonter les obstacles. Continuez d’innover, d’investir dans vos équipes et soyez fiers de votre contribution à l’essor du Québec. Mais surtout, impliquez-vous !

Comment vois-tu l’avenir de l’ACQ ?

L’avenir de l’ACQ est des plus prometteurs. Je m’attends à ce qu’elle évolue en harmonie avec les besoins changeants de nos membres. Elle continuera d’être un acteur influent, défendant et promouvant les intérêts des entrepreneurs de la construction.

À quoi doivent s’attendre les entrepreneurs dans l’avenir ?

Les entrepreneurs doivent s’attendre à des mutations constantes et à l’évolution rapide de notre secteur. L’innovation, la numérisation et le développement durable joueront un rôle clé dans le futur de la construction. Anticiper les changements grâce à des technologies avancées, une durabilité affirmée et une main-d’œuvre formée deviendra essentiel. J’entrevois l’avenir de notre secteur comme une ère de croissance intelligente, d’innovation constante et de responsabilité environnementale, tout en maintenant notre engagement pour l’excellence.

As-tu un moment fort de ton mandat à raconter ?

Un moment marquant de mon mandat a été lorsque nous nous sommes retrouvés à quelques heures de l’échéance des conventions collectives. Malgré des difficultés dans les négociations et une diminution des discussions avec les syndicats, nous avons concentré nos efforts pour parvenir à une entente. Des rencontres avec les médiateurs ont eu lieu, et cette période critique a souligné l’importance de la communication et de la collaboration pour parvenir à une solution équilibrée.

Que dirais-tu à ton successeur ?

À mon successeur, je conseillerais d’être ouvert et à l’écoute des besoins des entrepreneurs. Les succès futurs dépendront de la collaboration et de l’engagement continu de tout le secteur. Je lui dirais également qu’à l’ACQ, comme sur un parcours de golf, il faut parfois faire face aux obstacles imprévus avec un sourire et un bon swing !

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Aurais-tu un conseil à donner à Francine avant ton départ ?

À Francine, je conseillerais de continuer de maintenir un équilibre entre audace et prudence comme elle le fait si bien. Ton humanité et ta passion sont des atouts précieux qui ont marqué son leadership jusqu’ici. De continuer de faire confiance à cette combinaison unique, car c’est ce qui l’a guidée jusqu’à maintenant. De rester fidèle à sa vision, et je suis convaincu qu’elle continuera à inspirer ceux qui l’entourent.

 

© Photographes Commercial

 

 

En terminant, tu as participé au Grand défi Pierre Lavoie en juin dernier. Qu’est-ce que tu en retires ?

Quelle expérience humaine incroyable ! Ma participation au Grand défi Pierre Lavoie en juin dernier m’a apporté une leçon inestimable. J’y ai découvert une opportunité de me dépasser et un sentiment profond de collégialité. Cette expérience m’a fait ressentir de manière profonde le pouvoir de la camaraderie et du travail. Cependant, si je devais être tout à fait sincère, je soulignerais aussi l’importance primordiale d’un bon siège de vélo et de gestion du sommeil …