Un projet architectural hors norme vient d’être dévoilé par le ministère chinois de l’Environnement et de l’Écologie : un hôtel flottant capable de s’immerger pour échapper à la violence d’un tsunami. Baptisé Tsunami Submersible Emergency Hotel, ce prototype futuriste est signé par la firme Margot Krasojevic Architecture.
Située à 80 kilomètres des côtes taïwanaises, cette infrastructure marine repose sur trois modules autonomes ancrés au fond de l’océan, dans une zone volcanique particulièrement exposée aux risques sismiques. Inspirée à la fois des plateformes pétrolières, des pontons flottants et même des baleines endormies, la structure est conçue pour résister aux conditions climatiques les plus extrêmes.
Une immersion contrôlée en cas d’alerte
En cas de menace imminente, l’hôtel peut s’immerger grâce à un système de ballasts semblable à celui des sous-marins. Sa façade gonflable, inspirée des gilets de sauvetage, se dégonfle pour permettre une descente stable sous les vagues. Les capsules habitables, fabriquées en acrylique renforcé, sont équipées de chambres hyperbares afin de compenser les variations de pression.
Autonomie énergétique et surveillance intelligente
L’hôtel est également autonome sur le plan énergétique. Il est équipé de turbines éoliennes photoniques montées sur des mâts, intégrant des capteurs à fibre optique pour surveiller en temps réel les contraintes mécaniques, la température et les vibrations. Ce système permet une maintenance prédictive et une optimisation du rendement énergétique.
Une vision hybride pour l’avenir
Au-delà de sa vocation touristique, le Tsunami Submersible Emergency Hotel peut également servir de centre de recherche, d’abri d’urgence ou de plateforme environnementale. Accessible par bateau ou par hélicoptère, il propose une alternative aux zones côtières surpeuplées, tout en sensibilisant à la fragilité des littoraux.
Ce projet incarne une nouvelle approche de l’architecture marine, alliant innovation technologique, durabilité et résilience climatique. Une réponse audacieuse aux défis environnementaux du XXIe siècle.
Crédit photos : Margot Krasojević
Source : V2com
