Atwill-Morin relance la profession de cordiste dans le milieu de la construction

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La firme Atwil-Morin, une entreprise spécialisée en maçonnerie, béton et échafaudage, membre de l’ACQ, s'est donné comme mission de relancer cette spécialité, de lui redonner ses titres de noblesse et d'en faire une profession qui se démocratise rapidement au Québec et au Canada.

Méconnus du grand public, les cordistes, véritables acrobates d'entre ciel et terre sont en définitive des spécialistes de pointe en enveloppe et en structure rompus aux exigences toutes particulières des travaux en hauteur sur de multiples superstructures, difficiles d'accès, de surcroît, avec les moyens conventionnels : grues, nacelles ou autres équipements.

Les viaducs, les ponts, les barrages hydroélectriques, les zones internes de gros équipements lourds; rien ne résiste à ces artistes des airs qui effectuent, entre ciel et terre, des travaux de maçonnerie, d'inspection non-destructive, de béton, de soudure ou autres manœuvres propres à restaurer des éléments structuraux de toute nature. Même les flèches de cathédrales, la tour Eiffel, et la pyramide du Louvre à Paris n'ont pas résisté, dans le passé, à ces alpinistes du ciel.

L'entreprise voit à la formation de ses propres cordistes pour atteindre les normes les plus sévère de l'industrie et encourage ceux-ci à adhérer à divers organismes accréditeurs mondiaux comme l'International Rope Access Trade Association (IRATA), la Society of Professional Rope Access Technicians (SPRAT). 

Comme dans une chorégraphie aérienne où rien n'est laissé à l'improvisation, les cordistes se prêtent au travail en équipe en utilisant des techniques et des procédures suivants les plus hauts standards, peu importe la nature d'un lieu donné de prestation de travail la sécurité reste la première préoccupation.

À la manière des pompiers des escouades d'hommes-araignées, ils s'assurent de l'intégrité du matériel requis, à commencer par les cordes, les mousquetons, les matrices de descente et outils de levage, les baudriers, les sellettes et poignées autobloquantes afin que rien ne soit laissé au hasard. À l'instar des pilotes d'essai même, les cordistes d'Atwill-Morin doivent composer avec la météo afin de pouvoir manœuvrer seulement dans des conditions favorables ce qui est plus délicat encore dans le climat nord-américain, à comparer au continent européen, par exemple, où l'on dénombre historiquement environ 8 500 cordistes, dont 170 sont des femmes, dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics.

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