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Invité d’une conférence tenue le 1er mai dernier à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le ministre du Travail, Jean Boulet, a annoncé que le gouvernement déposera une loi à l’automne dans le but de moderniser l’industrie de la construction.
Le but de cette modernisation est de donner des outils à l’industrie pour qu’elle puisse accroître sa productivité, sa flexibilité, son attractivité et sa rétention en plus de favoriser un meilleur accès.
Une vaste campagne de conscientisation sera menée au cours des prochaines semaines qui comprendra des ateliers et des rencontres avec les groupes patronaux et syndicaux.
Pour augmenter la productivité sur les chantiers, le ministre a dit croire beaucoup à la polyvalence des travailleurs, ce qui devrait passer par des activités partagées et par une réduction du nombre de métiers, actuellement au nombre de 25 métiers et 6 occupations.
Il y voit aussi une façon de réduire les délais dans les chantiers de construction, d'être plus efficace.
Place aux femmes
Pour combler le déficit estimé entre 15 000 et 17 000 travailleurs dans la construction, le ministre veut aussi favoriser l’accès à l’industrie à trois groupes actuellement sous-représentés : les femmes, les membres issus des Premières Nations et ceux issus de l’immigration.
Le gouvernement veut aussi miser sur l’intégration sécuritaire des innovations dans l’industrie. Il a donné l’exemple de Pomerleau, qui se sert d’un robot à quatre pattes pour faire de la surveillance de chantier dans des endroits jugés comme étant dangereux pour les travailleurs.
Le ministre du Travail, invité au Congrès de l’ACQ
Lors de sa visite au Congrès de l’ACQ le 6 mai dernier, le ministre du Travail, Jean Boulet, a réitéré son souhait de moderniser le milieu de la construction.
« On a des défis importants, la main-d’œuvre, la productivité, il faut s’assurer de devenir un secteur diversifié et inclusif, et ça passe par un meilleur accès, notamment pour 3 catégories de personnes : les femmes, les Premières Nations et les personnes étant plus éloignées du marché de l’emploi. Il faut aussi être en mode recrutement à l’étranger, c’est un bassin important. On a l’intention de faire les changements qui s’imposent et déjà, l’ACQ une organisation sur laquelle je compte énormément et qui m’offre une très bonne collaboration », a mentionné le ministre devant un auditoire captif de plus de 500 entrepreneurs.
