ESG dans l'industrie de la construction

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Experte invitée : Lorraine Simard, pdg, Comité 21-ESG et économie circulaire

L’acronyme ESG fait référence aux mots Environnement, Social et Gouvernance. Plus précisément, ces termes définissent les dimensions et les enjeux auxquels les entreprises évaluent leurs impacts sur la société et l’environnement.

Le facteur environnemental indique si une entreprise pollue ou si elle met en œuvre des pratiques durables. Le facteur social tient compte de la façon dont l’entreprise travaille avec son personnel, sa clientèle, ses fournisseurs et l’ensemble de la collectivité, ainsi que de l’impact qu’elle a sur eux. Enfin, le facteur de gouvernance porte sur la direction de l’entreprise, ses contrôles internes et ses vérifications, la supervision de la gouvernance par le conseil d’administration et la rémunération des membres de la haute direction.

Les donneurs d’ouvrage recherchent de plus en plus de l’information ESG pour mieux évaluer les bonnes pratiques de leurs fournisseurs et leur capacité à livrer en toute conformité. Les investisseurs analysent les critères ESG pour évaluer les risques et la performance opérationnelle d’une entreprise. Lesdonnées économiques ne suffisent plus. Et les employés recherchent des entreprises engagées dans cette voie. En construction, les critères ESG sont àprivilégier pour se démarquer; c’est pourquoi nous croyons important de les considérer dans son organisation. L’ESG répond aux besoins de gestion pour une plus grande performance et de réponses pour les entreprises.

Poursuivons le sujet plus en détail avec notre experte-conseil environnement et leadership sociétal de l’entreprise Comité 21 – ESG et économie circulaire, Mme Lorraine Simard.1

Nous lui avons posé d’autres questions sur le sujet afin de nous orienter davantage sur l’implantation de ces critères dans l’industrie de la construction.

1) Parmi les 3 critères, quel est celui que l’entrepreneur en construction, voire l’industrie devrait davantage prioriser ?

Selon notre experte en la matière, tous les critères sont importants et transversaux. Si nous avions à jeter les bases d’une démarche, elle commence par la gouvernance et elle évolue tout au long de la vie de l’organisation et des projets. La gouvernance de l’entreprise est le système qui regroupe les modalités de décision, de gestion, de contrôle et de reddition de comptes et ça implique la contribution des parties prenantes.

Pourquoi une gouvernance dans l’ESG ?

Parce qu’une gouvernance élargie est nécessaire pour faire face à tous les enjeux actuels et émergents, en plus de se positionner comme entreprise du futur. La préparation de l’exercice de la gouvernance permet de questionner la direction et ses parties prenantes sur le niveau de leadership souhaité et nécessaire pour gérer les enjeux, les risques et la conformité. Une entreprise historiquement conformiste et compétitive aura de la difficulté à évoluer au sujet de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) avec les critères de l’ESG.

Pour nous, l’industrie de la construction a l’opportunité de créer une gouvernance partenariale et de réseaux afin de prioriser les enjeux communs, évaluer les risques transversaux à travers une chaîne de valeur, définir les critères ESG et les objectifs et s’entendre sur le niveau de dialogue nécessaire pour progresser, se mesurer et rendre compte. Et si l’écart entre les pratiques actuelles et celles visées était trop grand ? Par où devrions-nous commencer ? Ce sont des questions courantes qui nous sont posées.

Je vous propose d’abord de définir le concept de gouvernance en entreprise. C’est un mécanisme de fonctionnement qui tient compte des attentes et des intérêts des parties prenantes selon les objectifs de celle-ci. Elle vise à assurer de bien prendre en compte les critères environnementaux et sociaux de manière optimale. La gouvernance dans le cadre de l’ESG comprend les notions d’humilité, de dialogue et de transparence. Les entreprises qui explorent ces notions bénéficient de retombées positives.

Parmi ces retombées positives, pensons à celles-ci. La gouvernance permet de rassembler, de partager une vision et de faciliter la participation des parties prenantes aux solutions. L’objectif ultime est de faire mieux ensemble dans la voie de la durabilité. De plus, la définition des niveaux de la gouvernance (stratégique, organisationnelle et opérationnelle, tactique, relationnelle, partenariale, réseaux) permet de gérer de manière optimale le risque et la conformité, d’innover, de se démarquer et de contribuer à la transition pour une économie verte. Ainsi, comprendre la gouvernance de l’ESG, c’est assurer une meilleure gestion du risque avec une compréhension des enjeux de la cohérence entre les décisions et les actions et la performance des projets.

La mise en place de la gouvernance de l’ESG implique d’intégrer une démarche de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) dans le fonctionnement même de l’entreprise, la production de ses services et produits. Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance de l’ESG servent à établir une analyse et à mesurer la performance RSE.

 

« La gouvernance permet de rassembler, de partager une vision et de faciliter la participation des parties prenantes aux solutions. »

Lorraine Simard,  pdg, Comité 21-ESG et économie circulaire

 

Comment l’entreprise en construction peut-elle communiquer ses engagements et ses résultats ?

L’entreprise communique annuellement ses objectifs, ses cibles, ses défis et ses résultats permettant d’évaluer ses risques sur ses responsabilités sociétales. Elle est encouragée à diffuser ses résultats dans un rapport extra financier sur le site corporatif ou autre support de communication. Une gouvernance de l’ESG encourt une reddition de comptes élaborée en collaboration avec ses parties prenantes afin de personnaliser la communication aux employés, aux clients, aux investisseurs, etc.

Pourquoi parle-t-on de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) avec l’ESG ?

La RSE est en lien avec les impacts des décisions des entreprises et de leurs activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique qui :

  • Contribue au développement durable, y compris la santé et le bien-être de la société;
  • Prend en compte les attentes des parties prenantes, les impacts de l’entreprise sur elles et les impacts de celles-ci sur les activités de l’entreprise;
  • Respecte les lois en vigueur et s’aligne sur les normes internationales de comportement (ISO 26000)2.

SAVIEZ-VOUS QUE
Saviez-vous que le dialogue est un enjeu majeur dans l’application des principes et des questions relatives à la RSE ? Les normes, ISO entre autres, et les référentiels renvoient au dialogue comme moyen de répondre aux questions d’intérêt des parties prenantes et gérer les risques à travers le système de gestion. 

Le dialogue et la communication de gestion sont au cœur de la démarche de la RSE et de la gouvernance. La notion de transparence s’inscrit dans le dialogue entre les acteurs impliqués et elle est tout aussi importante pour établir et garder la relation de confiance et la performance. Cette gouvernance évolue selon les enjeux, les défis, les risques et les opportunités de contrats.

Quels sont les bénéfices pour les entreprises ?

Une telle pratique de gouvernance comporte de nombreux bénéfices. En voici quelques-uns :

  • Gestion adéquate, sinon performante du risque (entreprise ou projet) et de la conformité;
  • Réduction des incidents et accidents du travail;
  • Réduction des coûts opérations et projets;
  • Réduction des impacts négatifs sur l’environnement;
  • Augmentation des impacts positifs au niveau social;
  • Augmentation de la valeur sur l’image de marque;
  • Accroissement de l’engagement des employés, l’attractivité envers le talent, etc.

Pourquoi l’ESG concerne-t-il le secteur de la construction ?

Rappelons-nous que c’est près de 28 % des matières du secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition qui sont dirigées à l’enfouissement (Québec, 2019). Les entreprises ont l’opportunité de prendre part à la réduction des impacts négatifs sur l’environnement. Aborder ses opérations en tenant compte des critères ESG permettent de mieux connaître les impacts et de cibler les bonnes actions. Le secteur peut aussi profiter de cette occasion pour favoriser des impacts positifs au niveau social, avec une gouvernance partenariale (Charreaux, 2011) et de réseaux dans l’industrie et avec une gouvernance organisationnelle dans l’entreprise selon les projets.

Actuellement, le gouvernement du Québec révise sa stratégie gouvernementale de développement durable 2023-2028 pour l’adopter dans les prochains mois3. La vision, les enjeux, les orientations et les objectifs adoptés guideront l’administration publique dans sa progression vers le développement durable. La stratégie reflète les priorités nationales et s’aligne sur les objectifs internationaux pour construire une société plus verte, innovante et responsable.

Le gouvernement4 qui a mandaté RECYC-QUÉBEC avec la contribution d’autres acteurs, a mis sur pied un comité d’experts pour réduire l’élimination des résidus du secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition. Cette démarche collaborative est un exemple de gouvernance pour contrer des enjeux majeurs. Je félicite l’ACQ pour son engagement comme membre à ce comité d’experts. Nous avons ici un bel exemple de gouvernance de réseaux d’experts.

Pourquoi l’ESG ? Rappelons que les administrations publiques, les organismes de réglementation, les assureurs, les prêteurs et les investisseurs exigent déjà dans certains formulaires de qualification des fournisseurs des documents d’engagement et des progrès environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Pour se qualifier, l’entreprise doit soumettre des documents ? 

Oui. Les documents à soumettre font référence aux politiques, aux pratiques éthiques et à la transparence de l’entreprise, aux normes, aux rapports sur la conformité, aux systèmes de gestion et les cibles, la santé et la sécurité, les Droits de la personne, la qualité et la durabilité des produits et services, la gestion de l’eau, la qualité de l’air, le bruit, la gestion de l’énergie, les certifications, l’équité et l’inclusion, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la gestion des déchets et des matières dangereuses, le bilan des relations et des engagements avec la collectivité, la participation à une économie circulaire, les niveaux de dialogue et de la communication, etc.

La question se pose, êtes-vous prêt à vous qualifier et à vous démarquer ?

La gouvernance et les autres critères environnementaux (réduction GES, conformité, résiduels, ressources limitées, économie circulaire, etc.) et sociaux (santé et sécurité, compétences, égalité, équité, droits de la personne, engagement et impact local, etc.) permettent de mettre en valeur une culture d’entreprise. Les clients et les investisseurs souhaitent en apprendre davantage sur les valeurs, les opérations et la capacité de l’entreprise à participer à la transition vers une économie verte. L’entreprise sera reconnue pour sa qualité d’organisation qui informe sur son fonctionnement, ses pratiques, ses intentions, ses objectifs et ses résultats. La transparence renforce le lien de confiance avec les parties prenantes. Elle bâtit des ponts qui ouvrent de nouvelles voies de collaboration et de coopération pour faire mieux, tous ensemble.

Quelles sont les parties prenantes de la construction ?

Les parties prenantes sont les actionnaires, les dirigeants, les gestionnaires, les salariés, les sous-traitants, les fournisseurs, les clients, les gouvernements, les banques, les assureurs et les groupes d’intérêts économiques, sociaux, environnementaux et culturels, la collectivité, etc.

Discutez de la différence entre le dialogue et la communication en gestion avec vos équipes ! Le dialogue est associé à la notion de conversation et non de discussion et de débat. Le dialogue fait référence à l’écoute active, au respect mutuel et à l’humilité. Le dialogue est un moyen d’entrer en communication plutôt que d’exprimer un point de vue définitif. Dialoguer avec l’autre, c’est comprendre les réalités respectives. La communication en gestion fait référence à l’information, à la divulgation de renseignements, à la consultation et la concertation, à la collaboration et la coopération, à la codécision et à la gestion transversale du risque.

2) Dans le but de se développer, une entreprise aujourd’hui peut-elle se permettre de ne pas intégrer la RSE avec les critères ESG ? A-t-elle les moyens de ne pas s’en occuper ?

Chaque entreprise dispose d’un niveau d’implication et d’investissement différent, alors mieux vaut mettre du temps chaque semaine ou aux deux semaines, quelques heures dans la constance que rien du tout. L’expression dit bien le petit train va loin en faisant les choses correctement. La création d’un comité de pilotage avec une représentation de gens de la direction, des gestionnaires et des employés convient bien pour démarrer. Les membres du comité de pilotage sont invités à partager un langage commun, à se doter de quelques objectifs et à identifier les bons coups à ce jour, les enjeux, les risques et les opportunités. De plus, un accompagnement externe facilite et accélère le processus. Un processus complet stratégique permet d’établir un plan d’action réaliste et novateur; ça demande un peu plus de temps, mais les résultats valent tous les efforts. Ça rapporte !

3) Selon vous, quelles sont les étapes d’implantation des stratégies ESG dans une entreprise, plus particulièrement dans l’industrie de la construction ?

Selon Lorraine Simard, l’entreprise de la construction qui souhaite intégrer les facteurs ESG dans sa stratégie organisationnelle peut le faire selon les étapes suivantes :

1) Évaluer votre niveau et adopter une structure de gouvernance
Évaluer vos pratiques actuelles, élaborer la liste de vos parties prenantes et évaluer avec elles les enjeux, les risques, les opportunités et l’importance des facteurs ESG pour une entreprise engagée dans la voie de la durabilité. Puis, évaluer l’effet éventuel de chaque facteur ESG; catégoriser les facteurs ESG selon leur incidence et leur probabilité; légitimer les résultats et confirmer la priorisation.

2) Partager la vision avec vos parties prenantes
Planifier en amont à travers la chaîne de valeur les sources de réduction des impacts négatifs sur l’environnement et les sources d’augmentation des impacts positifs au niveau social; déterminer les objectifs ESG en lien avec votre raison d’être; évaluer votre capacité organisationnelle et vos besoins pour soutenir le déploiement des stratégies ESG.

3) Déployer les actions et intégrer les facteurs ESG dans vos opérations
Mettre en place les processus de gestion du risque et de gouvernance; établir un lien entre les facteurs ESG et la planification stratégique, arrimer au besoin, et réviser les politiques en intégrant l’ESG.

4) Élaborer un plan de collecte des données et de formation
Déployer le processus de contrôle et le processus de culture du changement par l’information, la participation, l’adhésion, la performance et la fierté de développer de nouvelles valeurs ESG et de contribuer à un changement positif pour la société.

5) Assurer le suivi de la performance
Former dans une perspective d’amélioration continue; rendre compte des progrès et reconnaître les bons coups.

6) Évaluer à toutes les étapes de l’ESG
Évaluer les besoins de dialogue et de communication de gestion auprès des parties prenantes; évaluer les besoins de rendre compte des parties prenantes afin d’adapter la communication sur la divulgation de vos progrès et de vos engagements.

Pour faciliter les étapes d’implantation des stratégies ESG dans l’entreprise, il est nécessaire d’assurer une dynamique de collaboration au sein de celle-ci, tel qu’illustré par le schéma ci-dessous.

La figure met en avant le fait qu’une entreprise conformiste et compétitive a davantage de difficulté à travailler ses critères ESG comparativement à une entreprise qui a déjà un leadership collaboratif et de coopération reconnu.

De plus, le dialogue et la communication facilitent l’intégration des pratiques de la responsabilité sociétale de l’entreprise et la gestion des critères ESG.

En résumé, une entreprise performe davantage dans un univers de collaboration et de coopération. Les critères ESG donnent l’occasion de revoir son niveau de leadership corporatif. Les résultats dans les entreprises que nous accompagnons sont toujours impressionnants. L’ESG rassemble dans le bon sens !

1 comite21quebec.org
2 iso.org/fr/iso-26000-social-responsibility.html
3 quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/developpement-durable/strategie-gouvernementale
4 recyc-quebec.gouv.qc.ca/communiques-de-presse/le-gouvernement-agit-pour-reduire-lelimination-des-residus-du-secteur-de-la-construction-de-la-renovation-et-de-la-demolition

Glossaire

DÉVELOPPEMENT DURABLE
Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui tient compte du caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale, économique et culturelle des activités de développement (Loi sur le développement durable adoptée par le gouvernement du Québec - article 2 de la Loi sur le développement durable (source : L.R.Q., chapitre D-8.1.1)).


DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTE
Activité entreprise pour créer des opportunités de dialogue entre l’organisation et une ou plusieurs de ses parties prenantes, dans le but d’éclairer les décisions de l’organisation (ISO 26000).


ÉTHIQUE
L’éthique repose sur un système de valeurs qui permet de déterminer des idéaux à poursuivre, des attitudes et des comportements à adopter, des normes et des règles à fixer, et qui a pour but d’orienter, de cadrer et d’harmoniser les actions et les décisions individuelles et collectives.


GOUVERNANCE
La gouvernance est le système par lequel une organisation prend des décisions et les applique en vue d’atteindre ses objectifs. La gouvernance est un facteur clé, car elle permet à une organisation d’assumer la responsabilité des impacts de ses décisions et de ses activités et d’intégrer la responsabilité sociétale en son sein et dans ses relations (source : ISO 26000, 2010).

GOUVERNANCE ORGANISATIONNELLE
La gouvernance organisationnelle, définie comme dimension de la coordination des organisations, est un ensemble de mécanismes formels et informels d’alignement des intérêts, qui assure le partage de pouvoir entre les parties impliquées dans l’orientation des actions, par le biais du contrôle (Centre de recherche sur les innovations sociales).

GOUVERNANCE PARTENARIALE
La gouvernance partenariale se définit comme les modes de régulation mis en oeuvre pour gérer les relations entre les dirigeants et les différentes parties prenantes en lien avec l’exercice du pouvoir dans le cadre d’une démarche de co-construction (Charreaux, 2011).

GESTION OU GOUVERNANCE PARTICIPATIVE
La gouvernance participative présuppose la participation des parties prenantes au processus décisionnel (source : OCDE).

HUMILITÉ EN GESTION
Le dictionnaire fait référence à une opinion modeste de soi-même ou le refus de l’arrogance et en gestion, l’humilité signifie de moins penser à soi ( C.S. Lewis).

LEADERSHIP PARTAGÉ
Le leadership partagé réfère à une diffusion du pouvoir à travers l’équipe et à une influence mutuelle entre les coéquipiers. Au lieu de miser sur la seule dépendance au leader formel, c’est l’interdépendance entre coéquipiers qui devient le centre d’intérêt. Le leadership partagé permet de mobiliser les forces des coéquipiers ( connaissances, habiletés, expertise, attitudes, perspectives, contacts et temps disponible ) et non seulement celles du leader formel ( Burke et al., 2003 ).

PARTIE PRENANTE
Groupe ou particulier qui possède un intérêt plus ou moins direct dans la vie d’une organisation ou qui est susceptible d’être touché par des décisions prises par une organisation ( source : Grand dictionnaire terminologique de l’OQLF ).


RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE L’ENTREPRISE (RSE)
Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société; prend en compte les attentes des parties prenantes; respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement; est intégré dans l’organisation et mis en oeuvre dans ses relations ( BNQ, 2010 ).


TRANSPARENCE
Qualité d’une organisation qui informe sur son fonctionnement, ses pratiques, ses intentions, ses objectifs et ses résultats. La transparence renforce le lien de confiance avec les citoyens en leur permettant, entre autres, de comprendre la logique qui commande les gestes administratifs ( source : Office québécois de la langue française, 2003 ).

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