Dans un contexte où les entreprises doivent constamment s’adapter à différents enjeux comme la pénurie de main-d’œuvre, le contexte économique volatil ou encore la perturbation des chaînes d’approvisionnement, l’agilité organisationnelle est devenue un impératif.
La gestion du changement c’est quoi ?
La gestion du changement est la prise en charge structurée de la dimension humaine d’un changement à travers le soutien aux employés et gestionnaires qui en subissent l’impact et dans l’optique de la réalisation des objectifs d’affaires1
Cette méthode peut paraître bien simple à appliquer, mais elle peut s’avérer un échec si elle est mal implantée. D’où l’importance du rôle du gestionnaire. Il doit non seulement communiquer en continu à propos du changement auprès de ses employés, mais également être un ambassadeur du changement. les différents principes de la gestion du changement, un changement a toujours une raison d’être et un changement organisationnel requiert un changement individuel. Elle inclut une série d’étapes à contourner pour faire passer l’organisation à un nouvel état d’exploitation, de production, de façons de faire, etc.
Les 5 barrières au changement2
Il existe donc plusieurs méthodes à la gestion du changement, mais en voici une populaire :
La méthode ADKAR ou CESAR3 en français est une approche pour favoriser le changement dans les organisations en identifiant les freins et les leviers pour contrer les obstacles4. C’est un acronyme représentant 5 étapes par lesquelles les individus doivent passer pour faire du changement une réussite.
1) Conscience du besoin de changer
Pourquoi le changement est-il requis ? La meilleure tactique pour surmonter cette barrière est la communication.
Communiquer le changement, tenir informé de façon régulière et impliquer les parties prenantes faisant partie du changement sont des éléments clés pour bien entamer la gestion de changement tant pour l’individu que l’organisation.
« Rien n’est permanent, sauf le changement. » - Héraclite
2) Envie / désir de changer
Quels sont les bénéfices de ces changements pour moi, mon équipe ? La barrière de l’envie est l’une des plus difficiles à franchir. Démontrer concrètement les gains individuels et collectifs est une tactique pour aider à surmonter cette barrière.
3) Savoir comment changer
Quel est l’accompagnement nécessaire pour me préparer à ce changement et développer mes compétences ?
Le manque de connaissances est souvent associé aux principales raisons de résistance aux changements. S’informer et se former sont donc des éléments de succès pour franchir cette barrière.
4) Appropriation
Est-ce que je suis en mesure d’intégrer les nouvelles façons de faire dans mes activités quotidiennes ?
Mettre l’accent sur des objectifs à court terme ou bien présenter les gains jusqu’à présent sont de bonnes façons pour surmonter cette barrière.
5) Renforcement
Est-ce que les conditions sont réunies pour que je maintienne les nouvelles façons de faire ?
Cette barrière qui démontre une certaine répétition peut être aidée par la communication de l’avancement à la suite de l’implantation du changement, voire impliquer les employés aux idées futures à mettre en place afin qu’ils se sentent concernés. Le modèle CESAR peut très bien s’appliquer à une très grande variété de contextes organisationnels. Sauriez-vous identifier vos barrières au changement et mettre en place des stratégies pour les désamorcer ?
LE SAVIEZ-VOUS ?
Il y a eu 3 fois plus de changements dans les organisations en 15 ans. Imaginons dans les 15 prochaines années…
1 Frédéric Thomas, chargé de cours, Université de Montréal.2 Frédéric Thomas, chargé de cours, Université de Montréal.3 CESAR est une traduction libre de ADKAR. Prosci et ADKAR sont des marques déposées de Prosci Inc. Enregistrées aux États-Unis d’Amérique et dans d’autres pays.4 Frédéric Thomas, chargé de cours, Université de Montréal.
