Innovation

Surveillance de chantiers : La technologie à la rescousse des entrepreneurs

Association de la construction du Québec
Actualités de la construction

Photo : Mobilock

Protéger un chantier contre les intrusions devrait être une priorité. Les entrepreneurs vigilants en cette matière y préviendront notamment le vol et le vandalisme, et pourraient même voir leurs primes d’assurance baisser, s’ils déploient des moyens jugés efficaces par un assureur. Les nouvelles technologies pour sécuriser un chantier proposent des solutions à la fois originales, éprouvées et pratiquement sans failles.

Christian Beaulieu, président chez Mobilock, une entreprise spécialisée en système d’alarme visant à contrer les intrusions de chantiers, a mis en perspective une enquête qu’il a réalisée il y a quelques années. On y apprenait que quelque 60 % des chantiers avaient subis des vols au cours des 6 mois précédant son étude et que 72 % avaient été victimes plus de 6 fois pendant les 3 années antérieures. Au total, 75 % des équipements volés étaient des outils et des matériaux de construction.

article-surveillance-chantierPour contrer les intrusions de chantier, Mobilock propose une unité de contrôle munie de détecteurs de portes et de sondes qui sont rattachées à divers équipements à protéger du vol.

Mobilock compte des centaines de projets pour lesquels elle a assuré la prévention des intrusions. Tous ses systèmes proposent un rayon d’action allant jusqu’à 300 000 pieds carrés. Ils se montent et se démontent facilement, afin d’être réinstallés ailleurs ultérieurement. Si une alarme se déclenche, le tout sera immédiatement redirigé vers une centrale de surveillance. Mobilock distribue ses produits et services partout au Québec.

Peu importe le système anti-intrusion choisi chez DCI Sécurité, ils coûteront de 10 000 $ à 40 000 $. Les composantes deviendront la propriété d’un entrepreneur, qui pourra les réutiliser par la suite. Il n’aura qu’à les faire réinstaller et les relier à une centrale de surveillance. Les frais inhérents à cette centrale varient de 350 $ à 550 $ par mois. Quant à la durée de vie des équipements, elle est estimée à un minimum de 15 ans.

Les équipements destinés à contrer les intrusions de chantier sont fiables et conçus pour durer. Il en existe différentes gammes adaptées à des contextes spécifiques.

Dans le cas d’une entrée par effraction sur un chantier, un opérateur qui travaille à la centrale de surveillance (chez DCI) sommera les intrus par haut-parleurs de quitter les lieux immédiatement. S’ils refusent d’obtempérer, les autorités policières seront dès lors informées de leur présence. Cette opération ne prend que quelques minutes. Dans la majorité des cas, pour ne pas dire la totalité, cette intervention est dissuasive et les intrus quittent les lieux.

Lisez la version complète de cet article dans l’édition papier du magazine Construire disponible dès la semaine du 24 février.