Dossier innovation et technologies – Pousses technologiques – K-OPS

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Le milieu des jeunes entreprises Internet ou start-up est effervescent à Montréal. Chez les développeurs, l’industrie de la construction n’a peut-être pas autant la cote que le secteur financier, par exemple, mais quelques entrepreneurs ont identifié des besoins auxquels ils apportent une solution technologique. Dans ce troisième article, nous vous présentons K-OPS.

Meilleure communication, exécution plus efficace

Hugo Brizard et son associé, Samuel Godbout, chez Pharonyx, viennent de lancer leur logiciel, K-Ops, une suite d’outils de gestion pour faciliter le suivi d’exécution des travaux sur les chantiers de construction. « K-Ops veut améliorer la communication entre les responsables de chantier et le bureau de projet, explique Hugo Brizard. L’outil permet de centraliser l’information et de la rendre accessible en tout temps aux utilisateurs. » Grâce à lui, il est possible, entre autres, de générer des rapports plus rapidement, de suivre l’état d’avancement des travaux ou de consulter les plans qui ont été numérisés.

Ingénieur en TI, Hugo Brizard a travaillé pendant plusieurs années chez SNC-Lavalin. Son expérience au sein de la firme lui a permis de constater le manque d’outils technologiques adaptés au secteur de la construction.

Lui et son associé ont amorcé le développement de leur logiciel en avril 2016. D’ici la fin de 2017, K-Ops sera disponible sur toutes les plateformes (ordinateurs ou appareils mobiles) et compatible pour IOS, Android et Windows.

Est-ce que cela marquera la fin du papier sur les chantiers ? « Ce n’est pas notre objectif, explique M. Brizard. On a compris qu’il ne faut pas chercher à éliminer le papier à 100 %. Il y aura toujours un besoin de prendre des notes. K-Ops permet toutefois de numériser l’information pour s’assurer de la conserver. Notre solution se veut complémentaire. »

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Hugo Brizard (à gauche) avec son associé Samuel Godbout, de Pharonyx, concepteurs de K-Ops

Les jeunes entrepreneurs ont su bien s’entourer au démarrage de leur entreprise. Ils sont allés chercher des experts comme Simon Gould, un ingénieur mécanique, spécialiste qualité et achèvement de construction, et Guillaume Houle, un ingénieur en robotique qui compte une solide expérience dans le secteur de la construction. Ils peuvent également compter sur les conseils de Simon de Baene, le pdg de GSOFT, une entreprise de logiciels dont les produits sont vendus dans une centaine de pays. « Il agit un peu comme mentor pour nous. On partage la même vision que lui sur la culture d’entreprise. Nous voulons créer un lieu où il fait bon travailler. »

Avec son logiciel, Pharonyx voit grand. En plus de développer le marché québécois, ses dirigeants ont déjà les yeux tournés vers l’étranger. Ils sont d’ailleurs en pourparlers avec des grosses entreprises au Moyen-Orient.

À noter que Pharonyx vient d’être acceptée dans le programme Propulsion du Centech, un incubateur d’entreprises relié à l’École de technologie supérieure. Grâce à ce programme d’une durée de deux ans, la start-up aura accès à une gamme de services en plus de la possibilité d’obtenir du financement pour accélérer le développement de ses produits. Hugo Brizard et son associé participeront également à Batimatech, le 19 septembre, un événement organisé par Sim5 sur le thème de la construction et des technologies.

Pour en savoir plus : www.k-ops.com

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