Photos : Gensler
Le projet du futur aéroport de Londres est surnommé « L’Île de Boris ». Son maire, le coloré Boris Johnson, a convié les médias pour leur présenter ce concept futuriste dans l’estuaire de la Tamise. Une île artificielle serait ainsi créée pour accueillir l’aéroport Britannia.
L’aéroport d’Heathrow est l’un des plus achalandés dans le monde après ceux d’Atlanta et de Pékin, accueillant près de 70 millions de passagers par année. Son expansion est devenue une nécessité pour répondre aux besoins des voyageurs et des compagnies aériennes internationales. Chaque fois qu’il est question d’agrandir ce site aéroportuaire, écologistes, partis politiques et citoyens sont confrontés à une réalité : le manque d’espace dans ce secteur de la ville.
Il y a trois ans, le maire Boris Johnson a fait appel à la firme Testrad pour évaluer les possibilités de construire un nouvel aéroport, ailleurs que dans la partie ouest de Londres. Ainsi est né le projet de l’estuaire de la Tamise évalué à 48 milliards de livres sterling. On créerait une île artificielle dans l’est de Londres et on mettrait à profit les énergies éolienne et marémotrice et des installations serviraient à protéger la ville contre les inondations. La situation géographique est enviable pour faciliter les vols vers les autres pays d’Europe et les villes de l’Angleterre. Si un tel projet voit le jour, les travaux devraient durer sept ans. Et que ferait-on de l’aéroport d’Heathrow ? Il serait démoli et tout ce secteur serait réaménagé pour former un technopôle où 300 000 personnes pourraient y vivre et y travailler.
Aéroport Britannia
- Création de 200 000 emplois
- Six pistes en opération 24 heures par jour
- À 30 minutes du centre-ville de Londres
- Prévision de 170 millions de passagers annuellement
- Moyens de transport : métro et traversiers (ferry boat)